Portrait de Aurélie Mollar, psychologue dans le service de médecine intensive, réanimation au CHU de Bordeaux

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Aurélie Mollar, psychologue dans le service de médecine intensive, réanimation au CHU de Bordeaux
 
Aurélie Mollar, psychologue dans le service de médecine intensive, réanimation au CHU de Bordeaux
 

Depuis juin 2020, Aurélie Mollar intervient dans les services de réanimation médicale pour aider les malades et leurs proches.

Flash-back ! Quel est votre parcours pro ?

Etudiante, j'ai découvert la psychologie clinique de la santé. C'est-à-dire que j'ai appris à faire le lien entre les conséquences psychologiques des pathologies et à comprendre sur le long terme leur l'impact sur la qualité de vie et le bien-être des patients touchés par la maladie.

Pourquoi avoir choisi d'exercer en réanimation pour votre premier poste ?

C'est un service où les accompagnements sont variés. Il faut faire preuve de capacité d'adaptation et d'une forme de créativité pour répondre aux besoins spécifiques des patients. Quand je suis arrivée au sein du service, on s'est rendu compte rapidement que l'ensemble des patients COVID et leurs familles avaient besoin d'un suivi psychologique bien particulier.

Pouvez-vous nous expliquer ?

Nous sortions à peine de la première vague et nous n'avions pas encore de recul face aux conséquences physiques et psychologiques que pouvaient engendrer la maladie. Il a donc fallu construire et adapter nos connaissances pour pouvoir accompagner les patients et leurs familles en ayant recours à des méthodes psychothérapeutiques adaptées aux psychotraumatismes complexes.


C'est-à-dire ?

Les patients ne se souviennent pas des raisons pour lesquelles ils sont hospitalisés. La prise en charge consiste donc  à les rassurer, à les resituer dans le temps et dans l'espace, notamment lorsqu'ils ont vécu une période de coma. Ils peuvent être soumis à un stress intense et la brutalité des évènements engendre un vrai choc psychologique. En marge des soins médicaux, ils peuvent faire appel à moi. Ils déposent le temps d'un instant, le temps d'un entretien, leur vécu, leur ressenti Je reste entre 45 minutes et 1 heure avec eux ou leurs familles lors des séances.

Le mot de la fin ?

De fil en aiguille, mes missions au sein du service se sont élargies.
Aujourd'hui, je prends en charge l'ensemble des patients et des familles qui sont confrontées à une hospitalisation en réanimation et aux soins continus quelles que soient les problématiques. Pour moi, la réanimation a été une révélation professionnelle.

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info mai 2022 - source journal Passerelles