La semaine du handicap : Portraits de professionnels - Stéphanie

Stéphanie est technicienne hospitalière spécialisée en bio-nettoyage au CHU de Bordeaux. Dans le cadre de la semaine du handicap, elle nous présente la prise en charge dont elle a pu bénéficier pour améliorer son quotidien de travail grâce à la mission handicap du CHU de Bordeaux.

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photo stéphanie"Responsable multi- site dans une société de nettoyage, j'ai été licenciée suite au déclenchement d'une maladie génétique dégénérative. Ma pathologie impactait mon travail. Je ne pouvais par exemple plus porter de poids et j'avais quelques fois des difficultés à marcher de manière prolongé. Durant cette période et face à l'injustice que j'ai ressentie, j'ai enclenché une demande de RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé). C'est une démarche qui est très longue et qui dure entre 6 et 8 mois.
La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) m'a ouvert le droit à la formation en apprentissage.  Il faut savoir que pour les personnes en situation de handicap, cela est possible à n'importe quel âge !  
J'ai été informée que le CHU de Bordeaux recherchait un contrat en apprentissage de technicienne hospitalière spécialisée en bio-nettoyage.  J'ai rencontré l'encadrement du secteur bionettoyage qui m'a ouvert les portes du CHU et m'a donné la chance d'intégrer son équipe. A la fin de ces deux ans en contrat d'apprentissage, j'ai obtenu mon diplôme. Une fois cet apprentissage terminé, la direction m'a proposé le poste d'une technicienne hospitalière qui partait à la retraite. J'ai bien sûr accepté !
J'ai la chance d'avoir ce poste depuis mars 2020.  Ma maladie est dégénérative, donc ma RQTH et la prise en charge dont je bénéficie au CHU est très rassurante pour mon avenir. Je sais à présent que si j'ai besoin, je pourrai bénéficier d'un siège ergonomique, d'écrans adaptés pour mes problèmes de vue et plein d'autres choses
Ce qui me rassure aussi c'est qu'au CHU, j'ai une réelle sécurité de l'emploi et un accompagnement fort. "

Aujourd'hui, je n'ai plus à dire « à cause ma santé je risque de me faire licencier » et surtout je n'ai plus peur de parler de mon handicap.   Les prises en charge du CHU ouvrent le dialogue autour du handicap et rendent l'avenir moins compliqué ».

Source : témoignage dans le cadre de la semaine du handicap 2024

Informations novembre 2024