Dynamique de recherche sur la cancérologie

Chaque année, on estime en moyenne à plus de 365 000 les nouveaux cas de cancers et à 150 000 les décès par cancer. Cette maladie représente la première cause de décès en France chez l'homme et la deuxième cause chez la femme.

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SOMMAIRE

La recherche
La tumorothèque et le Centre de Ressources biologiques Cancer
Essais cliniques (liste essais ouverts au CHU)


La recherche clinique en cancérologie : paroles de patients

EDITO

Dès les années 2000, la lutte contre le cancer est décrétée grande cause nationale par les plus hauts responsables de l'Etat. Cela s'est traduit par une mobilisation générale dont quelques dates marquantes retracent cet engagement national dans la lutte contre le cancer :

Le 4 février 2000 se tient le Sommet mondial contre le cancer où le Président de la République Jacques CHIRAC signe la Charte de Paris,
Le 14 juillet 2002  le Président de la République fait de la lutte contre le cancer l'une des trois priorités de son second mandat et présentera le 24 mars 2003 son plan cancer 2009-2013 de mobilisation nationale comprenant 70 mesures,
Le 9 août 2004 parution au Journal officiel de la loi de santé publique portant création de l'Institut national du cancer (INCa),
Le 2 novembre 2009 : publication du 2ème Plan cancer 2009-2013 par le président Sarkozy qui comprend 30 mesures et 118 actions concrètes,
Le 4 février 2014 : lancement du 3ème plan cancer par le président Hollande.


Chaque année, on estime en moyenne à plus de 365 000 les nouveaux cas de cancers et à 150 000 les décès par cancer. Cette maladie représente la première cause de décès en France chez l'homme et la deuxième cause chez la femme. Ces données épidémiologiques sur la situation du cancer en France publiée par l'INCa, montrent, si tant est qu'il en soit encore besoin, que la volonté politique de lutte contre cette maladie est un objectif prioritaire de santé publique.  Ces dernières années le renforcement de cette politique sanitaire a permis un net recul de la mortalité liée au cancer. Cette avancée a pu être obtenue grâce à la concentration des moyens dans la structuration et la coordination des acteurs de la cancérologie, du public comme du privé œoeuvrant dans une discipline très complexe.


Depuis 2003, l'un des axes majeurs du Plan cancer porte sur la recherche. Elle bénéficie d'un effort de structuration sans précédent avec notamment la mise en place de 7 cancéropôles qui assurent une animation et une coordination interrégionale de la recherche. Ces structures regroupent plus de 950 équipes de recherche en cancérologie réparties dans toute la France.

Plus récemment, la labellisation par l'INCa de 8 sites de recherche intégrée sur le cancer (SIRIC) dont 1 sur le site de Bordeaux vise à assurer les différentes dimensions de la recherche (fondamentale, clinique, santé publique, épidémiologie, sciences humaines et sociales), afin d'optimiser et d'accélérer la production de nouvelles connaissances et de favoriser leur diffusion et leur application dans la prise en charge des cancers.

Enfin, deux autres éléments renforcent les structures de recherche à savoir les Equipes Mobiles de Recherches Cliniques (EMRC) et les Centres de Traitement des Données (CTD). L'INCa collabore par ailleurs avec le National Cancer Institute (USA) afin de faciliter l'accès aux molécules innovantes tant pour les patients que pour les chercheurs.

La coordination de la recherche en cancérologie concerne également les activités transversales telles que les tumorothèques (biobanques de tumeurs), les plateformes de recherche et le soutien aux cohortes dédiées au cancer.

Le financement de la recherche grâce au PHRC Cancer (programme hospitalier de recherche clinique) et le programme de soutien aux techniques innovantes et couteuses (STIC Cancer) , pris sur les crédits de l'Assurance maladie, permet chaque année à l'INCa en partenariat avec la DGOS (direction générale de l'offre de soins) de retenir des projets de recherche clinique dans les établissements publics de santé autour de grand domaines : la biologie, la recherche translationnelle et la recherche clinique, les sciences humaines et sociales, épidémiologie et santé publique et la structuration de la recherche.


Cette politique ambitieuse a permis de renforcer la visibilité internationale de la France qui occupe le troisième rang dans des demandes de brevet et progresse dans sa part de copublications internationales, d'innovation en cancérologie, et dans les inclusions avec plus de 750 essais cliniques affichés.


Au CHU de Bordeaux, la recherche clinique est l'une des grandes priorités inscrite dans le Projet d'établissement et détaillée dans le projet de recherche et innovation  dont le but est de contribuer à réduire la mortalité liée au cancer


Avec le soutien du Centre national de gestion des essais de produits de santé (CeNGEPS) et les industriels de la santé, le CHU de Bordeaux, en lien avec ACCELENCE favorise l'accès aux molécules innovantes pour ses patients et donne une meilleure visibilité internationale à sa recherche clinique. Grâce aussi au centre clinique spécialisé dans les essais précoces de nouveaux médicaments (CLIP), labellisés par l'INCa, le CHU de Bordeaux peut conduire des essais sur des molécules innovantes pour des indications ou des pathologies de celles qui sont développées par les laboratoires.

Directeur de la recherche clinique et de l'innovation au CHU de Bordeaux