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embolisation de prostate

L'embolisation des artères prostatiques est une intervention radiologique mini-invasive efficace sur l'hypertrophie bénigne (adénome) de prostate symptomatique.

L'embolisation agit uniquement par les vaisseaux sans incision, elle est pratiquée sous anesthésie locale, en ambulatoire.

Après une ponction au niveau du poignet (voie radiale) ou du pli de l'aine (voie fémorale), le radiologue place un cathéter dans l'artère prostatique de chaque côté, afin de pratiquer l'embolisation.

L'embolisation agit uniquement par les vaisseaux sans incision, elle est pratiquée sous anesthésie locale, en ambulatoire.
Après une ponction au niveau du poignet (voie radiale) ou du pli de l'aine (voie fémorale), le radiologue place un cathéter dans l'artère prostatique de chaque côté, afin de pratiquer l'embolisation à l'aide de microparticules calibrées non-résorbables ou de la colle.



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DéFINITION DE l'hypertrophie bénigne de prostate 

L'hypertrophie bénigne de prostate, ou hyperplasie bénigne ou encore adénome est une pathologie fréquente, dont la prévalence augmente avec l'âge. L'augmentation du volume de la prostate est responsable de symptômes du bas appareil urinaire (envies d'uriner fréquentes, levers nocturnes, difficultés à la miction).

les indications de l'embolisation

•    Les patients symptomatiques, avec retentissement sur la qualité de vie au quotidien, en échec ou mauvaise tolérance des divers traitements médicamenteux, et refusant le risque d'éjaculation rétrograde en cas de traitement chirurgical.
•       Les cas de rétention aiguë d'urines avec échec d'ablation de la sonde vésicale.
•    Les patients symptomatiques à risque hémorragique élevé (anti-aggrégants plaquettaires ou anticoagulants) ou ne pouvant bénéficier d'une anesthésie générale (patients jugés fragiles sur le plan médical), jeunes ou agés, nécessitant un traitement chirurgical.

Les résultats sont meilleurs chez les patients avec une grosse prostate (>80g).
 

Les contre-indications 

•    L'embolisation est moins efficace chez les patients ayant une vessie trop endommagée (volumineux et multiples diverticules vésicaux, calculs vésicaux)
•    Un retentissement important et chronique de l'obstacle sous-vésical sur les reins (insuffisance rénale chronique obstructive, dilatation chronique des cavités excrétrices)
•    Le cancer de la prostate de haut grade, nécessitant une résection complète de la glande ou une radiothérapie
•    Les autres causes de troubles mictionnels de l'homme


 L'intervention radiologique


La prise en charge est ambulatoire c'est-à-dire que le patient arrive le matin ou l'après midi, est pris en charge par le service d'ambulatoire, est transporté jusqu'au bloc de radiologie pour l'intervention (d'une durée moyenne de 1h30) puis repart dans le service en surveillance avant un retour à domicile le jour même.

L'embolisation s'effectue en salle de radiologie interventionnelle. Le patient est installé sur le dos, et reste éveillé toute l'intervention (anesthésie locale du point de ponction). Il n'y a pas de sondage vésical.

Par voie radiale :
Technique novatrice pour un gain de confort durant et après l'embolisation.
Le radiologue ponctionne l'artère radiale, puis il navigue dans les vaisseaux du bras, puis traverse le thorax (pas le cœur) et l'abdomen via l'aorte, pour rejoindre les vaisseaux du bassin.
Avantages :
•    Durée de surveillance post-opératoire raccourcie (45 min), retour à domicile 1h après le geste.
•    Possibilité de plier les 2 jambes, et de se lever juste après l'intervention.
Lors de la consultation, votre radiologue interventionnel vous dira si vous êtes éligible à cette voie d'abord.

Par voie fémorale :
Le radiologue ponctionne l'artère fémorale droite, pour y introduire un cathéter afin de naviguer dans les artères iliaques et rejoindre les vaisseaux du bassin.
Rarement il a recours à la ponction du creux inguinal gauche en complément, lorsque les artères sont tortueuses.
L'artère ponctionnée est comprimée ou refermée à l'aide d'un dispositif de fermeture percutanée, afin d'éviter tout risque hémorragique au décours.
Le retour à domicile peut s'effectuer 4h après.


Complications

- Les complications sont principalement mineures et transitoires, n'excédant pas les 7% des cas (infection urinaire, traces de sang dans le sperme, plus rarement dans les selles ou les urines, balanite).
-Les complications graves sont extrêmement rares, touchant la vessie, le rectum ou le pénis,

SUIVI

-Une collaboration urologue et radiologue interventionnel est nécessaire pour la prise en charge et le suivi.
-Une IRM a 3 mois vous sera prescris avec une consultation avec le radiologue interventionnel.
-Les médicaments peuvent être poursuivis jusqu'à l'arrêt des symptômes liés à l'efficacité du traitement, environ 15 jours après l'embolisation.
-Les résultats a long terme de l'embolisation de prostate sont encore peu connus.

Recommandations urologiques :
https://uroweb.org/guideline/treatment-of-non-neurogenic-male-luts/#5

Prise de Rendez-vous pour une consultation:

Information mise en ligne - aout 2020.