25 septembre - Journée nationale de prévention des cancers ORL

Journée nationale de prévention des cancers ORL, les équipes de l'UHIP du CHU de Bordeaux mobilisées

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ETUDE EPICORL : Le fardeau national des cancers ORL estimé à partir des données médico-administratives de la base nationale des hospitalisations (PMSI)

Photo M Schwarzinger (2)
Dr Michaël Schwarzinger
Investigateur de l'étude EPICORL
Service de soutien méthodologique et d'innovation en prévention
Groupe hospitalier Saint André

L'étude EPICORL est la première étude du fardeau des cancers ORL à l'échelle nationale.

L'étude porte sur le suivi de la totalité des 131 965 patients résidant en France métropolitaine et hospitalisés pour un cancer ORL de 2008 à 2013. Globalement, l'étude retrouve des résultats épidémiologiques concordants avec l'état des connaissances sur le rôle prépondérant de la dépendance à l'alcool et/ou au tabac dans le risque de survenue d'un cancer ORL en France comme la forte variation du pronostic selon la localisation et le stade initial du cancer.

L'étude EPICORL révèle surtout les conséquences multiples de la dépendance à l'alcool et/ou au tabac qui peut conduire à un cancer ORL mais aussi à d'autres cancers (deuxième localisation ORL, poumon, œsophage) et « comorbidités » sévères (insuffisances d'organe notamment) avant, pendant ou après la prise en charge initiale du cancer ORL.

Il en résulte pour ces patients une forte dégradation de la qualité de vie comme du pronostic et finalement une sous-estimation massive du fardeau des cancers ORL dans le registre national des causes de décès, tant les causes de décès sont multiples chez ces patients.

Cette dimension « holistique » de l'étude EPICORL a été enrichie dans l'étude QalyDays pour estimer les risques attendus pour plus de 30 cancers et maladies graves selon le sexe, l'âge, le département de résidence et le mode de vie (alcool, tabac, obésité). Par exemple, le risque attendu de cancer des Voies Aéro-Digestives Supérieures (ORL ou œsophage) serait de 10% à 10 ans et de 20% à 20 ans pour un homme âgé de 50 ans dépendant à l'alcool et au tabac (figure). Plus globalement, le risque attendu d'hospitalisation pour cancer ou maladie grave serait de 50% à 10 ans et 90% à 20 ans pour ce profil. A contrario, les risques de cancer des VADS et d'hospitalisation pour cancer ou maladie grave ne dépasseraient pas 0,5% et 33% à 20 ans pour une femme âgée de 50 ans sans dépendance à l'alcool ou au tabac.

Peut-on encore douter de l'impact de la réduction des risques liés à la dépendance à l'alcool et/ou au tabac ?


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POUR EN SAVOIR PLUS :


 septembre 2021



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