Le service d'urologie s'équipe d'un dispositif qui améliore le traitement des liquides biologiques de bloc !
Le bloc d'urologie a fait l'acquisition d'un dispositif qui traite les liquides biologiques issus du patient lors d'une intervention, et les élimines directement via les égouts plutôt qu'avec les DASRI (Déchets d'activité de soins à risques infectieux).
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L'équipe du service d'urologie.
Résultats : un gain en termes qualité de vie au travail pour les soignants (moins de manutentions de matériels tels que les bidons), (moins de coût de collecte et de traitement) et pour l'environnement (moins de liquides incinérés).
Auparavant, les liquides biologiques de bloc, recueillis pendant les interventions sur les patients étaient éliminés dans la filière DASRI. Les déchets étaient conditionnés, évacués puis incinérés dans des installations spécifiques, qui généraient de grosses quantités de gaz à effet de serre et dont le coût de collecte et traitement était conséquent pour le CHU. Le bloc urologie avait estimé à 24 000 L par an la quantité de liquides biologiques qui pourraient être traités différemment. Ce qui représente environ 42 000 € de traitement DASRI annuel, et 22 tonnes de CO2 émises lors du traitement par incinération.
Face à ce constat, l'équipe du bloc urologie a commencé à s'interroger il y a quelques années sur une élimination plus économe, plus écologique et pouvant apporter une meilleure qualité de travail aux personnels du bloc. Après comparatif de solutions et quelques tests, l'idée de l'achat de ce dispositif a vu le jour

Pr Franck Bladou, urologue, chef du pôle de chirurgie
« La gestion des déchets liquides est un challenge pour le bloc opératoire dans certaines spécialités où la consommation est importante (notamment l'urologie et l'orthopédie) ! Ces déchets sont habituellement traités en DASRI avec un coût important et une manipulation des contenants éprouvante pour le personnel des salles opératoires. L'acquisition récente d'un système intégré de gestion des déchets liquides au bloc technique du 3e étage du Tripode permet de traiter chimiquement ces déchets aspirés directement dans un réservoir mobile sans manipulation de contenants et de les verser une fois traités dans les évacuations standard vers les égouts.L'amortissement de l'achat du matériel, consommables compris, est prévu dès la première année d'utilisation. En bref, moins de contraintes au travail, moins d'énergie dépensée et de pollution, pour un coût avantageux : un exemple à suivre »
l'œil de Jeanne blancard, ingénieure développement durable

Les équipes du bloc nous ont fait part de leur grande satisfaction, c'est un bénéfice indéniable pour la QVT ! Au niveau environnemental, des consommables jetables et de l'électricité sont nécessaires au fonctionnement du dispositif, mais nous attendons un impact positif par rapport au fait d'incinérer ces liquides biologiques. Et pourquoi pas, à terme, équiper les blocs opératoires de systèmes de pompage des liquides directement vers les égouts, pour une élimination encore plus sobre !