au sanatorium Xavier Arnozan

Sous l'impulsion de Fernand Philippart, maire de Bordeaux, et du Professeur Xavier Arnozan, adjoint au maire chargé des questions d'hygiène, un travail très important d'extension et d'aménagement du domaine existant fut réalisé.
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Le conseil municipal de Bordeaux décida dans une délibération du 9 mars 1920 de confier le domaine de Feuillas, pour sa gestion, à l'administration des hospices civils. Des acquisitions domaniales successives furent à nouveau réalisées au début des années 1920 et vinrent conforter le patrimoine originel.

Le personnel infirmier était constitué par la communauté des sœurs de Nevers, rattachées administrativement aux hôpitaux de Pellegrin et aidées d'anciens malades tuberculeux.

Toujours sur l'initiative du Professeur Xavier Arnozan, un vaste plan de construction fut mis en forme. Le 30 avril 1925 était inauguré le pavillon des Enfants (pavillon III) et à la fin de cette même année l'actuel pavillon V était mis en service.
En novembre 1928, le sanatorium comptait 270 lits et en février de cette année là, le sanatorium de Pessac reçu le nom de sanatorium Xavier Arnozan, en hommage à celui qui, récemment décédé, avait tant fait pour le développement de cet établissement.


© CHU de Bordeaux
Buste de Xavier Arnozan

Le règlement d'administration public du 17 avril 1943 constitua les hospices civils de Bordeaux en centre hospitalier régional. Dès lors l'hôpital Xavier Arnozan connaîtra un essor remarquable concrétisé par des acquisitions foncières successives et importantes ainsi que par la construction de nouveaux pavillons.

En décembre 1946, le sanatorium Xavier Arnozan devient centre départemental de phtisiologie. Puis le 17 décembre 1951, le conseil municipal de Bordeaux décide de mettre à la disposition du centre hospitalier régional l'ensemble de l'infrastructure hospitalière existante. D'autres constructions suivirent avec en 1954, la mise en fonction du pavillon médico-chirurgical et en 1957, l'ouverture du pavillon VII.

Toutefois, dans les années 1960, par le recours à une antibiothérapie ainsi qu'à une chirurgie spécifique, la tuberculose pulmonaire va connaître une régression spectaculaire dans les chiffres de mortalité. A ceci va s'ajouter un raccourcissement notable des durées d'hospitalisation au bénéfice de traitements ambulatoires conduisant le patrimoine hospitalier à vocation phtisiologique à présenter dès lors un déclin rapide et important.

L'hôpital Xavier Arnozan connut cette évolution et les constructions ultérieures ne furent plus en adéquation avec sa vocation primitive : ouverture d'une maison de retraite (1970), d'une crèche (1975) puis de l'institut de formation aux carrières de santé (1977).

Parallèlement, et depuis le début des années 1960, les pavillons anciens ont été successivement fermés ou reconvertis : ainsi, en 1963, les pavillons I et II sont transformés en pavillon d'hospice et en 1967, le pavillon V est dévolu aux services généraux. En 1975, le pavillon III fut fermé puis en 1978 le pavillon IV.

Les années 1980 vont accentuer cette évolution et en 1987 les services de pneumologie médicale des pavillons VI et VII sont transférés sur le site Haut-Lévêque. Ce sera également le cas, en 1995, du service de chirurgie thoracique.
La vocation gériatrique de l'hôpital Xavier Arnozan, qui se dessinait déjà au début des années 1960, s'affirma alors par l'ouverture en octobre 1986 d'un centre de moyen et long séjours de 240 lits auquel est rattaché le centre de moyen et long séjours situé à Lormont.

Parallèlement, se développa son rôle de centre de congrès au sein de l'institut de formation aux carrières de santé qui regroupe également nombre d'écoles paramédicales.