Du XXème siècle à nos jours

La prise en charge des patients se modernisa progressivement avec l'apparition de l'électroradiologie, des premières recherches biologiques et du développement des possibilités chirurgicales. A nouveau, se posa le problème de l'extension de l'hôpital. Ainsi fut décidée la construction en 1931 d'un nouveau bâtiment au Sud : les cliniques chirurgicales, conçues par l'architecte Alfred Duprat.
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©CHU de Bordeaux
Hôpital Saint-André

Pendant la seconde guerre mondiale, l'hôpital Saint-André fut un des hauts lieux de la résistance bordelaise.

Dès 1942, des médecins et des infirmiers y menèrent des opérations clandestines avec la complicité active des religieuses. Le groupe Marcel Tête, du nom de son fondateur, fut dirigé par le Docteur Albert Barraud puis après son arrestation, par le Docteur Jean Poinot.
L'hôpital servit d'abord de dépôt de journaux clandestins avant de devenir un élément du réseau des opérations de renseignement.
Il fut également lieu d'hébergement pour des personnes en fuite ou des aviateurs alliés blessés et utilisé comme cache d'armes.
Quant au personnel soignant, il procéda à de nombreuses opérations chirurgicales nocturnes et n'hésita pas à établir de faux dossiers médicaux (fausses radiographies pulmonaires, plâtres factices...).

En 1958 fut réalisé le bâtiment des consultations externes donnant ainsi la configuration que nous connaissons actuellement à l'établissement. Pourtant, malgré les transformations et adjonctions nécessaires, l'hôpital Saint-André apparaissait mal adapté à l'évolution médicale. Se posa, alors, la question de son maintien en tant que structure d'hospitalisation.
Mais sous la pression de la population et par volonté politique, l'hôpital Saint-André fut sauvé. L'on entreprit donc, en 1972 un vaste plan de rénovation, modèle du genre et qui se poursuit actuellement.


Hôpital Saint-André
Arcades de la cour intérieure

©CHU de Bordeaux

Aujourd'hui, le jardin à la française cerné d'une galerie aux arcades harmonieuses, entièrement redessinée après les travaux de 1990 destinés à la création, en partie souterraine, d'un bloc chirurgical avec radiothérapie, contribue avec les arcades qui l'entourent à donner une image de sérénité à l'hôpital.


La chapelle, surmontée d'un dôme, très représentative de l'architecture néo-classique bordelaise, a elle-même bénéficié d'une restauration simple, mettant en valeur l'harmonie de ses volumes.


Désormais, la suppression des chambres communes, la création de services modernes, l'implantation de techniques de pointe font de l'hôpital Saint-André un élément essentiel du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux.


Sur le cours d'Albret, non loin de l'hôpital Saint-André et s'en trouvant fonctionnellement rattaché, l'hôtel Saint-Marc vient témoigner par l'harmonie qui s'en dégage de l'excellence architecturale du XVIIIème siècle bordelais. Il fut le siège, pendant de longues années de la Direction Générale du Centre Hospitalier Universitaire avant le transfert de celle-ci sur le site de Cholet en 1974.