L'hôpital Saint Louis
Créé en 1714, l'hôpital Saint-Louis
devait accueillir les enfants exposés jusqu'à l'âge de 9 ans, âge
au-delà duquel ils relevaient de l'hôpital de la Manufacture. L'entretien des enfants était confié aux Surs de Saint-Vincent-de-Paul et la gestion à des laïcs (un membre du parlement, un jurat ou un bourgeois).
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En 1717, de nouvelles lettres patentes reprenant à l'identique celles de 1714 fixèrent à 100 le nombre maximal d'enfants à admettre. Or, dès l'origine, l'établissement connut une affluence considérable d'enfants.
Par voie de conséquence, ce qui émerge de l'histoire institutionnelle de l'hôpital Saint-Louis tout au long du XVIIIème siècle, s'identifie à des problèmes de subsistance et d'équilibre financier. Devant un déficit quasi-chronique, le Parlement multiplia les arrêts pour définir et étendre les sources de financement. Parallèlement, on affecta à l'hôpital le produit des quêtes, la dîme de plusieurs paroisses et des taxes telles que le tiers de la "taxe sur les billets de comédie" (délibération des jurats du 10 mars 1739).
Tout enfant authentiquement abandonné était de droit enfant de l'hôpital Saint-Louis. Ainsi, tout enfant de père et mère inconnus et trouvé réellement exposé "dans les rues, places et lieux publics de la ville ou devant la porte de l'hôpital" pouvait y être reçu.
A cet effet, un réceptacle, une "boîte" avait été déposée extérieurement et permettait l'anonymat de l'abandon. Cette "boîte" préfigurait le "tour" (armoire ronde tournant sur pivot, placée dans l'épaisseur du mur de l'hôpital près de la porte d'entrée).
Dès leur accueil et jusqu'à l'âge de 5 ans, les enfants étaient confiés hors de l'établissement à des nourrices ou serveuses sous la surveillance bien lointaine du personnel congréganiste. De 5 à 9 ans, les enfants restaient à Saint-Louis, les Surs étant chargées pendant ce laps de temps de leur donner l'instruction religieuse et de leur faire exécuter certains travaux faciles.
L'hôpital Saint-Louis fut, on l'a vu, très vite débordé par le nombre. En 1767, l'établissement se trouvait en charge de 1 525 enfants alors qu'il n'y avait que 170 logements.
En 1772, lors de la fusion avec l'hôpital de la Manufacture, l'hôpital Saint-Louis hébergeait toujours 1544 enfants.
Une partie des anciens bâtiments a constitué le noyau de l'école principale du Service de Santé des Armées sur l'ancien cours St Jean, actuellement cours de la Marne.
Par voie de conséquence, ce qui émerge de l'histoire institutionnelle de l'hôpital Saint-Louis tout au long du XVIIIème siècle, s'identifie à des problèmes de subsistance et d'équilibre financier. Devant un déficit quasi-chronique, le Parlement multiplia les arrêts pour définir et étendre les sources de financement. Parallèlement, on affecta à l'hôpital le produit des quêtes, la dîme de plusieurs paroisses et des taxes telles que le tiers de la "taxe sur les billets de comédie" (délibération des jurats du 10 mars 1739).
Tout enfant authentiquement abandonné était de droit enfant de l'hôpital Saint-Louis. Ainsi, tout enfant de père et mère inconnus et trouvé réellement exposé "dans les rues, places et lieux publics de la ville ou devant la porte de l'hôpital" pouvait y être reçu.
A cet effet, un réceptacle, une "boîte" avait été déposée extérieurement et permettait l'anonymat de l'abandon. Cette "boîte" préfigurait le "tour" (armoire ronde tournant sur pivot, placée dans l'épaisseur du mur de l'hôpital près de la porte d'entrée).
Dès leur accueil et jusqu'à l'âge de 5 ans, les enfants étaient confiés hors de l'établissement à des nourrices ou serveuses sous la surveillance bien lointaine du personnel congréganiste. De 5 à 9 ans, les enfants restaient à Saint-Louis, les Surs étant chargées pendant ce laps de temps de leur donner l'instruction religieuse et de leur faire exécuter certains travaux faciles.
L'hôpital Saint-Louis fut, on l'a vu, très vite débordé par le nombre. En 1767, l'établissement se trouvait en charge de 1 525 enfants alors qu'il n'y avait que 170 logements.
En 1772, lors de la fusion avec l'hôpital de la Manufacture, l'hôpital Saint-Louis hébergeait toujours 1544 enfants.
Une partie des anciens bâtiments a constitué le noyau de l'école principale du Service de Santé des Armées sur l'ancien cours St Jean, actuellement cours de la Marne.