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IRM en JEU
L'IRM en jeu » est un simulateur d'IRM pédiatrique destiné à prévenir
chez l'enfant les éléments angoissants liés à l'examen IRM.
Il s'agit d'un dispositif ludique et pédagogique qui permet de préparer et de familiariser les jeunes enfants âgés de 3 à 10 ans à cet environnement anxiogène, et ainsi d'éviter le recours à l'anesthésie générale.
Il s'agit d'un dispositif ludique et pédagogique qui permet de préparer et de familiariser les jeunes enfants âgés de 3 à 10 ans à cet environnement anxiogène, et ainsi d'éviter le recours à l'anesthésie générale.
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IRM en jeu au CHU de Bordeaux
IRM en jeu au CHU de Bordeaux - copyright CHU de Bordeaux
Simulant les contraintes de l'examen, le programme prépare les enfants à cette situation afin :
- d'éviter le recours à l'anesthésie générale,
- d'estomper les éléments angoissants liés à l'examen
- et d'améliorer la qualité des images en cas d'examen sans anesthésie
Une étude clinique sur 300 enfants âgés de 3 à 10 ans a fait la démonstration du bénéfice pour le patient. Le résultat est tel que 87% des enfants initialement prévus sous anesthésie générale ont pu réaliser cet examen sans anesthésie. (Résultats du protocole d'étude clinique expérimenté aux Hospices Civils de Lyon)
Selon le professeur Jean-François Chateil, responsable du service d'imagerie anténatale, de l'enfant et de la femme du groupe hospitalier Pellegrin - CHU de Bordeaux :
« L'anesthésie n'est pas un acte anodin pour le patient, surtout chez le jeune enfant, il comporte un risque non nul. Par ailleurs, c'est un acte coûteux pour la collectivité (500 € par anesthésie). En ce sens, le projet « IRM en jeu » répond à une responsabilité sociétale : des soins de qualité pour tous au moindre coût pour la collectivité »
"Ce dispositif va répondre à une des missions principales d'un établissement public de santé, à savoir : améliorer la qualité du service rendu aux usagers en facilitant l'accès et l'accessibilité aux soins. Et il permet d'y répondre en améliorant la qualité de l'examen par une meilleure prise en charge du patient et de son entourage."
Philippe Vigouroux, directeur général du CHU de Bordeaux
Ces années d'études cliniques ont également démontré que les examens étaient de meilleure qualité chez les enfants ne devant pas être endormis et qui ont expérimenté l'IRM en jeu avant de passer l'examen.
« En 2015, au CHU de Bordeaux :2 300 examens IRM ont été réalisés chez des enfants de l'hôpital pédiatrique ;700 ont nécessité une anesthésie. »
Mécènes : Merci à
Information mai 2019