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Immunité et Psychiatrie : le projet TiM-DePist
TIM DEPIST, est un programme de recherche promu par le CHU de Bordeaux qui a pour objectif de diagnostiquer l'auto-immunité et de proposer un traitement pour les patients porteurs de symptômes psychiatriques.
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Le programme de recherche TiM-DepisT a pour objectif de diagnostiquer l'auto-immunité et de proposer un traitement pour les patients porteurs de symptômes psychiatriques.
Les pathologies psychiatriques (troubles psychotiques, troubles de l'humeur, troubles du neurodéveloppement) sont aujourd'hui à l'origine de la première cause mondiale de handicap (OMS, 2020). Un des freins à l'amélioration de la prise en charge est l'identification de formes cliniques homogènes de ces troubles grâce à l'identification de biomarqueurs et de mécanismes causaux que les traitements peuvent cibler.
Dans ce contexte, les équipes françaises ont découverts en 2017 l'existence des « psychoses auto-immunes » qui touchent entre 10 et 20% des patients. Ce sont ces recherches en neurosciences qui ont récemment révolutionné la compréhension du lien entre les anticorps dirigés contre le cerveau et leurs cibles moléculaires à l'origine des symptômes neuropsychiatriques. La découverte de ces mécanismes constitue un défi majeur pour le développement de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques.
On évoque le diagnostic de psychoses auto-immunes devant une anamnèse singulière et des symptômes neurologiques mineurs souvent passés inaperçus (mouvements anormaux, épilepsie) associé à la présence d'auto-anticorps dirigés contre certains récepteurs cérébraux.
La
Direction Générale de l'Offre de Soins a fait confiance au « consortium de
forces » des chercheurs et cliniciens français pour diriger ce projet de
recherche clinique national d'envergure, visant à dépister et traiter les
psychoses auto-immunes.
Tim Depist, en bref :
Un Film pour mieux comprendre les enjeux
du projet
Il s'agit d'un essai clinique randomisé ouvert de phase III étudiant la supériorité d'une prise en charge des troubles psychiatriques par traitement immunomodulateur pour des patients au préalable identifiés comme porteur dans le sang d'un anticorps pathogène dirigé contre le système nerveux central. Le but est d'évaluer, à 3 mois, l'efficacité clinique d'un traitement par le Rituximab dont l'action est dirigée contre la molécule de surface CD20 présente sur la plupart des cellules B. Il restera associé au traitement habituel recommandé dans les différents troubles psychiatriques identifiés pour chaque patient. Une plateforme diagnostique innovante, dans le laboratoire de recherche CNRS de Laurent Groc à Bordeaux, permettra la mise en évidence d'anticorps pathogènes dans le sérum des patients.
Guillaume Simon - ARC coordonnateur
Frédéric Villéga - Investigateur coordonnateur
Laurent Groc- Expert scientifique
Delphine Bouchet- Experte détection
+33 623 549 409