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La guérison est obtenue chez 80% des enfants atteints de cancer
Et demain ?
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En Aquitaine et Charentes, chaque année, 120 enfants et adolescents sont atteints d’un cancer ou d’une leucémie et sont initialement pris en charge dans le Service spécialisé de l’Hôpital des Enfants.
Leur taux de guérison atteint désormais 80% ; ce résultat remarquable a été atteint grâce à des thérapeutiques lourdes : chimiothérapies, chirurgie, radiothérapie parfois, greffes de moelle. C’est la Recherche qui a permis d’affiner, année après année, les meilleurs traitements et les meilleures stratégies pour des maladies constamment mortelles il y a quelques décennies.
Certaines variétés cancéreuses paraissent d’emblée, ou en cas de rechute, plus difficiles à guérir ; nous nous appliquons à détecter le plus tôt possible cette gravité particulière, accentuer la pression thérapeutique, introduire de nouvelles molécules.
De nombreuses molécules vont être mises à disposition ; il faut néanmoins que ces perspectives enthousiasmantes soient très rigoureusement encadrées dans le cadre d’essais cliniques : une nouvelle molécule est en effet, par nature, une molécule d’efficacité (encore) non-démontrée et de toxicité très imparfaitement connue, à court, moyen et long terme. Il reste à démontrer, fantastique travail des prochaines années, quelle molécule est active (ou pas) dans telle ou telle sous-catégorie de cancer, si cette molécule est (ou pas) plus efficace, moins toxique, utilisable en association avec d’autres médicaments. Nous menons plusieurs projets de recherche dans ce cadre.
Leur taux de guérison atteint désormais 80% ; ce résultat remarquable a été atteint grâce à des thérapeutiques lourdes : chimiothérapies, chirurgie, radiothérapie parfois, greffes de moelle. C’est la Recherche qui a permis d’affiner, année après année, les meilleurs traitements et les meilleures stratégies pour des maladies constamment mortelles il y a quelques décennies.
Certaines variétés cancéreuses paraissent d’emblée, ou en cas de rechute, plus difficiles à guérir ; nous nous appliquons à détecter le plus tôt possible cette gravité particulière, accentuer la pression thérapeutique, introduire de nouvelles molécules.
Les espoirs de la Recherche, particulièrement à Bordeaux reposent sur deux approches :
- les traitements ciblés (ou traitement de précision) : il s’agit d’identifier des cibles spécifiques qu’on espère pouvoir atteindre et détruire sans altérer les cellules normales
- l’immunothérapie : aider l’organisme à constituer une immunité anti-cancéreuse ou lui apporter cette immunité
De nombreuses molécules vont être mises à disposition ; il faut néanmoins que ces perspectives enthousiasmantes soient très rigoureusement encadrées dans le cadre d’essais cliniques : une nouvelle molécule est en effet, par nature, une molécule d’efficacité (encore) non-démontrée et de toxicité très imparfaitement connue, à court, moyen et long terme. Il reste à démontrer, fantastique travail des prochaines années, quelle molécule est active (ou pas) dans telle ou telle sous-catégorie de cancer, si cette molécule est (ou pas) plus efficace, moins toxique, utilisable en association avec d’autres médicaments. Nous menons plusieurs projets de recherche dans ce cadre.
80% de guérison ! On aurait tort de se satisfaire de ce résultat. Ce sont encore 20% d’enfants qui ne guérissent pas, 20% dont la vie se brise et autant de familles dans la détresse. Ce n’est pas admissible, l’objectif est clair, nous devons tordre le cou aux cancers de l’enfant.