Prise en charge
Le traitement des cancers de l’enfant nécessite une très haute technicité et donc le recours à un service spécialisé : dans notre nouvelle région, aux CHU de Bordeaux, Limoges et Poitiers. Ces services spécialisés sont habilités à faire le diagnostic, organiser et administrer les traitements. Ces
traitements se font selon des recommandations et plans de traitement («
protocoles ») consensuels à l’échelle nationale et internationale.
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Sommaire
> Traitement des cancers de l'enfant
> Guérir plus, Guérir mieux, Guérir de sa guérison
Où s'effectue le traitement des cancers de l'enfant ?
En général, il est tout à fait possible qu'une partie des traitements puisse être déléguée par les CHU aux services des Centres Pédiatriques non Universitaires, plus à proximité du domicile de certains enfants. Cette organisation « en réseau » facilite et sécurise la vie quotidienne des enfants et de leur famille ; elle nécessite un échange confiant entre les différentes équipes de ces hôpitaux.
Des traitements nécessitant une expertise plus particulière (neurochirurgie, radiothérapie, greffes de moelle, médicaments rares ) sont effectués seulement à Bordeaux et il peut arriver que des techniques d'exception (protonthérapie, traitement laser des cancers de l'œil) ne puissent être effectués que dans un seul Service en France (en général à Paris).
L'organisation de ces différents traitements est bien connue des spécialistes et les enfants et leurs familles seront guidé(e)s dans le parcours où collaborent ces différentes équipes. C'est ainsi que peuvent être atteints simultanément les objectifs de la proximité et de l'expertise.
Des traitements nécessitant une expertise plus particulière (neurochirurgie, radiothérapie, greffes de moelle, médicaments rares ) sont effectués seulement à Bordeaux et il peut arriver que des techniques d'exception (protonthérapie, traitement laser des cancers de l'œil) ne puissent être effectués que dans un seul Service en France (en général à Paris).
L'organisation de ces différents traitements est bien connue des spécialistes et les enfants et leurs familles seront guidé(e)s dans le parcours où collaborent ces différentes équipes. C'est ainsi que peuvent être atteints simultanément les objectifs de la proximité et de l'expertise.
Guérir plus, Guérir mieux, Guérir de sa guérison
Guérir d'un cancer à 2 ans, à 5 ans, à 10 ans, à 15 ans !Il s'agit bien sûr de guérir, d'être débarrassé cette saleté de maladie, mais tout autant de viser le long terme. Quel serait le sens de considérer une évolution seulement 5 ans ou 10 ans après le diagnostic ? Dans le projet que nous développons, nous avons l'ambition que l'enfant, devenu adulte, soit indemne de toute séquelle ultérieure, s'épanouisse dans sa vie ultérieure, entre dans la société et y apporte son énergiependant plus de 70 ans. Dans ce domaine l'objectif est non seulement de guérir plus mais aussi de guérir mieux.
De nombreux travaux de recherche ont contribué à diminuer l'intensité des traitements pour les cancers les moins sévères, diminuer les doses de médicaments qui pourraient favoriser des séquelles ou les remplacer par des drogues moins toxiques.
Le souhait serait de limiter le plus possible les traitements par radiothérapie, les médicaments dits « alkylants » (qui favorisent les troubles ultérieurs de la fertilité), ceux qui pourraient altérer les fonctionnements du cœur, des poumons, des reins, du foie.
Plusieurs initiatives récentes, en particulier bordelaises, s'inscrivent dans ce cadre :
De nombreux travaux de recherche ont contribué à diminuer l'intensité des traitements pour les cancers les moins sévères, diminuer les doses de médicaments qui pourraient favoriser des séquelles ou les remplacer par des drogues moins toxiques.
Le souhait serait de limiter le plus possible les traitements par radiothérapie, les médicaments dits « alkylants » (qui favorisent les troubles ultérieurs de la fertilité), ceux qui pourraient altérer les fonctionnements du cœur, des poumons, des reins, du foie.
Plusieurs initiatives récentes, en particulier bordelaises, s'inscrivent dans ce cadre :
- permettre que tous les adultes, traités pour cancer au cours de leur
enfance, puissent bénéficier d'une surveillance spécifique, en
organisant un lien entre leur médecin traitant et l'équipe qui avait
assuré le traitement et vécu l'ensemble de cette période difficile
- préciser dans des enquêtes régionales nationales ou internationales
l'avenir médical, mais aussi en termes de qualité de vie, de ces anciens
patients ; ces enquêtes fournissent des données très précieuses
permettant de faire évoluer les stratégies thérapeutiques actuelles ; un
nombre important d'adultes guéris déclarent volontiers que l'expérience
du cancer leur a permis de privilégier l'essentiel, d'atteindre la
résilience, de se tourner vers les autres, voire de devenir médecin ou
infirmière !
- faire aboutir, d'un point de vue législatif, le
principe du droit à l'oubli ; dès 2015 il est devenu légal pour une
personne dont le traitement anti-cancéreux effectué pendant l'enfance
est terminé depuis plus de 5 ans de ne pas déclarer cet antécédent dans
toute procédure d'assurance.
Guérir plus, guérir mieux, guérir de sa guérison. Un bel objectif scientifique et humain !