Prise en charge des MICI
Les maladies Inflammatoires chroniques de l'Intestin (MICI) au CHU de
Bordeaux au service d'hépato-gastro-entérologie et oncologie digestive
Ce site utilise Matomo pour analyser votre navigation dans le respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Voulez-vous nous aider à améliorer le service offert en autorisant Matomo à collecter ces informations ? En savoir plus
Voulez-vous nous aider à améliorer le service offert en autorisant Matomo à collecter ces informations ? En savoir plus
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin sont constituées de la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH).
Il s'agit d'affections qui touchent environ 250 000 personnes dans notre pays. Elles débutent volontiers à un âge jeune, entre 15 et 35 ans. Leur origine est complexe. Elle demeure inconnue. Mais il est maintenant établi qu'elles surviennent à la faveur de facteurs environnementaux, au premier rang desquels figure le tabac, chez des personnes ayant une prédisposition génétique. Le rôle de la flore intestinale, désormais dénommée microbiote, semble ici crucial. Il pourrait faciliter l'apparition de l'inflammation intestinale.Les symptômes des MICI
sont dominés par les douleurs abdominales, la diarrhée et la fatigue. Mais les présentations sont très variées et le diagnostic est parfois bien difficile. Dans l'ensemble, ces symptômes digestifs d'inflammation chronique vont avoir des répercussions majeures sur la vie quotidienne, professionnelle, familiale ou sexuelle des patients. A défaut de guérir ces maladies, l'objectif des traitements est donc de soulager les symptômes afin d'obtenir une qualité de vie normale. Des avancées thérapeutiques majeures ont été obtenues au cours des dernières années si bien que ces objectifs sont désormais atteignables. De plus, il est désormais possible d'aller encore plus loin, en faisant cicatriser les lésions intestinales dont on sait qu'elles sont à l'origine des complications chirurgicales.De nouveaux traitements sont attendus prochainement. Ils devraient permettre d'encore mieux contrôler l'évolution de ces maladies dans un futur proche.
Depuis plus de 20 ans, le service d'hépato-gastro-entérologie et oncologie digestive du CHU de Bordeaux s'est investi dans la prise en charge des patients atteints de MICI.
Le Centre Médico-Chirurgical Magellan de l'Hôpital Haut-Lévêque est désormais un centre dont l'expertise est reconnue dans ce domaine à l'échelon national.L'équipe du Pr Laharie suit actuellement près de 2000 malades atteints de maladie de Crohn ou de RCH à la fois en consultation, en hôpital de jour pour les malades recevant des traitements intraveineux ou, en hospitalisation conventionnelle en cas de poussée sévère ou de complication.
Le service de gastroentérologie collabore au quotidien dans le suivi des malades avec celui de chirurgie colorectale (Pr Rullier et Dr Denost), ainsi qu'avec les proctologues, radiologues, anesthésistes ou pédiatres spécialisés dans le domaine des MICI.
Des ateliers d'éducation thérapeutiques sont régulièrement organisés dans le service, avec la participation de patients experts de l'Association François-Aupetit.
Enfin, le service de gastroentérologie du CHU de Bordeaux participe à de nombreux protocoles de recherche clinique permettant aux malades d'avoir accès à de nouvelles stratégies thérapeutiques ou à des traitements innovants.