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Les carcinomes

Ce sont les cancers de la peau les plus fréquents. Ils se divisent en carcinome basocellulaire et carcinome spinocellulaire ou épidermoïde.
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carcinome_basocellulaire
Le carcinome basocellulaire est le plus fréquent des cancers. Son incidence est de 1 à 1,5% dans la population européenne. Le facteur de risque prépondérant est le soleil et en particulier l’exposition UV pendant l’enfance. Ainsi, les coups de soleil de l’enfance favoriserait l’apparition de ce cancer. Le carcinome basocellulaire est un cancer particulier : d’une part son pronostic est excellent s’il est pris en charge tôt ; d’autre part, il ne métastase que très rarement (<0,001% des cas).

Il se présente sous la forme d’une petite lésion en relief, couleur rose-rouge parfois de la même couleur que la peau adjacente ou pigmenté (marron-noir) (photos). Sa bordure est typiquement translucide, comme une perle posée sur la peau. La lésion siège le plus souvent sur les zones exposées au soleil : visage, cou, bras, jambes, dos. Les formes du visage sont plus dangereuses que les autres en raison de la proximité des orifices (œil, nez, bouche). Cette lésion n’est pas douloureuse et évolue lentement de façon insidieuse. Des formes creusantes ou d’évolution plus rapide sont parfois observées.

La détection précoce est donc primordiale ainsi qu’un traitement le plus souvent chirurgical adapté (lien voir Recommandations ANAES-SFD 2005). Le traitement recommandé est très souvent la chirurgie avec une marge de peau saine (marge de sécurité), mais parfois la radiothérapie ou d’autres traitements peuvent être proposés.
carcinome_epidermoide
Le carcinome spinocellulaire ou épidermoïde est moins fréquent que le précédent. Son incidence est estimée à 5 pour 1000. Le facteur de risque principal est aussi le soleil, mais avec des exposition plus prolongée et répétées au cours de la vie lors des activités professionnelles (travailleurs en extérieur) ou de loisirs. D’autres facteurs de risque sont connus pour ce type de cancer : les radiations ionisantes, certains produits chimiques cancérigènes (Arsenic, huiles de coupe…).

Il se présente le plus souvent sous la forme d’une croûte ne guérissant pas, parfois saignante, peu ou non douloureuse. Il siège sur les zones exposées aux UV : face (oreilles, nez, lèvres), dos des mains et des bras, cuir chevelu, jambes. Le carcinome épidermoïde est plus agressif que le précédent basocellulaire. En effet, il possède un potentiel de dissémination à distance vers, en premier les ganglions lymphatiques (« glandes » dans les aisselles, les aines et le cou), mais aussi à distance vers les poumons et d’autres organes plus rarement. Le traitement le plus souvent recommandé pour les formes localisées à la peau ou aux ganglions est la chirurgie avec une marge de sécurité plus importante que pour le carcinome basocellulaire. Les autres traitements possibles sont la radiothérapie et d’autres techniques plus rarement utilisées. La chimiothérapie est proposée dans les formes avec atteinte pulmonaire ou autres localisations à distance.