Par un interrogatoire médical à la recherche d'un essoufflement à l'effort ou au repos, de palpitations, d'une fatigue, d'une prise de poids. Il peut ne pas exister de signe malgré la présence d'une fuite importante.

Par un examen clinique, à l'auscultation recherchant la présence d'un souffle.

Par des examens complémentaires : principalement l'échographie trans-thoracique parfois complétée par une échographie trans-oesophagienne. L'échographie trans-thoracique permet de confirmer le diagnostic, de rechercher la cause de la fuite, son retentissement et de quantifier la fuite (grade).

La surveillance médicale : devant une fuite sévère et en l'absence de symptôme et de signe de gravité

Le traitement chirurgical ou interventionnel : si apparition de signes de gravité

- La chirurgie : une réparation chirurgicale de la valve sera prioritaire, sinon remplacement de la valve avec la pose d'une prothèse (biologique ou mécanique) sera proposé. La chirurgie nécessite une semaine d'hospitalisation puis 3 semaines de réadaptation.

- Le traitement interventionnel percutané (passage par les vaisseaux sans ouverture du thorax) pour les patients âgés ou fragiles : le CLIP  mitral qui consiste en la mise en place d'un ou plusieurs clips au niveau de la valve permet de diminuer la fuite. Cette intervention se déroule avec un cardiologue interventionnel et un chirurgien. Le traitement percutané nécessite 3 à 5  jours d'hospitalisation avec un retour direct à domicile.