"Pour faire ce métier, il faut avoir une connaissance des pathologies pour s'assurer du bon choix des véhicules et du matériel nécessaire (brancard, patient en fauteuil ou non). Il faut savoir gérer son stress, avoir une rapidité d'esprit, être logique et avoir le sens de la communication pour échanger avec les différents services et avec les ambulanciers. C'est un travail d'équipe et la qualité d'un transport est l'affaire de tous. "

Lydia Deffarges, régulatrice des ambulances à Xavier Arnozan

"Pour exercer ce métier, une vision d'ensemble du fonctionnement de l'hôpital est indispensable. L'objectif premier est en effet d'organiser au mieux les transports et d'optimiser le chaînage. C'est-à-dire faire en sorte que le transport suivant soit géographiquement au plus près du premier et que le brancardier n'ait pas à revenir sur ses pas. Il faut être concentré, connaître le terrain et les spécificités des services. Cette organisation « au cordeau » nous permet de réaliser jusqu'à 600 transports par jour ! "

Guillaume Buchmann, régulateur brancardage à Pellegrin

"Ce métier nécessite une excellente connaissance de la cartographie de l'hôpital. Elle est fondamentale pour optimiser les déplacements. Les brancardiers font entre 10 et 15 km par jour, il faut donc leur construire les missions logiques et simples pour leur épargner un maximum d'allers-retours. On essaye toujours de faire des chaînages. C'est-à-dire qu'il faut faire des commandes au plus près du lieu où ils sont déjà. Il faut aussi une bonne connaissance des pathologies car tous les patients ne se transportent pas de la même manière. "

Gérard Brunel, régulateur brancardage à Haut-Lévêque