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8 septembre - Le Lymphom'Tour sera au CHU de Bordeaux!
A l'occasion de la journée mondiale des lymphomes qui se déroulera le 15 septembre, France Lymphome Espoir s'arrêtera à Bordeaux le 8 septembre pour son "Lymphom'Tour". L'intérêt est de sensibiliser le grand public sur cette maladie : les différents types de lymphome, leurs diagnostics ainsi que la prise en charge. Le service d'hématologie du CHU de Bordeaux, situé à Haut-Lévèque s'implique dans cette journée de sensibilisation.
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Le Lymphom' Tour fera etape au chu de Bordeaux
le 8 septembre avec une web TV en live
avec les médecins du CHU de Bordeaux
live à suivre en direct sur les réseaux sociaux de l'association (@LeucemieLymphomesespoir)
Lien vers l'émission à Bordeaux: https://youtu.be/Bt1zIFcW3R8
Au programme de cette émission:
>> Les « lymphomes » : Grands type appelés lymphomes avec Krimo Bouabdallah
>> Parcours CarT cell (prise en charge) avec Caroline Joly
>> Les « lymphomes » : Grands type appelés lymphomes avec Krimo Bouabdallah
>> Parcours CarT cell (prise en charge) avec Caroline Joly
>> Activité physique et lymphomes, dans le parcours Car T cell avec Léa Lusseau
Tout savoir sur cette maladie
différents types de lymphomes
Un lymphome est une pathologie hématologique maligne qui implique un type de globules blancs, les lymphocytes.
On distingue 2 grands types de lymphomes :
>> les lymphomes malins non Hodgkiniens (LMNH)
>> les lymphomes de Hodgkin (LH)
Il existe 2 types de lymphocytes :
>> les lymphocytes B (LB) dont la fonction première est la synthèse d'anticorps
>> les lymphocytes T (LT) impliqués dans la reconnaissance des cellules "étrangères" et dans leur élimination.
COMMENT SURVIENT UN LYMPHOME ?
Ces lymphocytes sont fabriqués dans la moelle osseuse qu'ils quittent ensuite pour aller directement dans la circulation sanguine (LB) ou après un passage par un organe de maturation embryonnaire, le thymus (LT). Par la suite, ces lymphocytes vont être stockés dans des organes lymphoïdes comme les ganglions ou la rate où ils vont jouer leur rôle de défense immunitaire contre les agents pathogènes (bactéries, virus, cellules cancéreuses, ) susceptibles d'être en contact avec l'organisme.
C'est au cours de leur fabrication et multiplication que ces lymphocytes peuvent subir des altérations, et conduire ainsi à la production de cellules anormales qui, en proliférant et en s'accumulant donnent naissance à un lymphome.
Ces anomalies dites clonales peuvent survenir à n'importe quel stade de la maturation de ces lymphocytes, il y a donc plusieurs types de LMNH allant de la forme la plus agressive, d'évolution rapide et nécessitant un traitement urgent à des formes plus indolentes dont l'évolution se fait sur plusieurs mois voire plusieurs années et qui, parfois, peuvent ne pas nécessiter de traitement.
le diagnostic
Le diagnostic d'un lymphome nécessite la réalisation d'une biopsie (ganglion ou toute formation tumorale) et surtout la lecture par un médecin pathologiste expérimenté. Chaque cas doit être relu et confirmé par un expert pathologiste dans le cadre d'un réseau national appelé Lymphopath, afin d'obtenir le type précis du lymphome. Il est impératif d'avoir un bilan exhaustif de l'étendue du lymphome dès le diagnostic par la réalisation d'une imagerie (scanner et/ou TEP) de référence.
LES TRAITEMENTS DES différents LYMPHOMES
L'âge médian au diagnostic des LBDGC (Lymphome B Diffus à Grandes Cellules) en France est de 69 ans chez l'homme et de 71 ans chez la femme. Le taux d'incidence augmente avec l'âge dans les 2 sexes.
L'âge médian au diagnostic des LF (Lymphome Folliculaire) en France est de 65 ans chez l'homme
et de 68 ans chez la femme. Ici aussi le taux d'incidence augmente avec
l'âge et dans les 2 sexes.
Le traitement dépend de l'âge et des éventuelles contre-indications. Il repose le plus souvent sur une immunochimiothérapie, c'est-à-dire une association d'anticorps monoclonal (qui permet de cibler spécifiquement les cellules tumorale) et d'une chimiothérapie combinant plusieurs drogues.
Ainsi, on peut espérer des taux de guérisons proches de 90% chez les patients jeunes (< 60 ans) avec des formes peu étendues alors que ce taux tombe à moins de 60% chez les personnes plus âgées ou dans les formes plus étendues.
Les LF (Lymphome Folliculaire) sont eux réputés comme incurables avec des rechutes fréquentes même si le pronostic global est plutôt bon avec des survies prolongées allant parfois au-delà de 15 voire 20 ans.
Concernant les Lymphomes de Hodgkin (LH), ils sont considérés comme des lymphomes à part de par leur présentation, et surtout ont un excellent pronostic, notamment dans les formes localisées.
L'âge médian au diagnostic des LH en France est de 38 ans chez l'homme et de 33 ans chez la femme. Le traitement fait appel à de la chimiothérapie souvent combinée à de la radiothérapie notamment dans les formes localisées.
Le pronostic est excellent avec des taux de guérison ≥ 90% notamment dans les formes localisées et chez les patients jeunes. Chez les patients plus âgés et/ou dans les formes étendues, les taux de guérison sont inférieurs, proches de 70%.
Le traitement dépend de l'âge et des éventuelles contre-indications. Il repose le plus souvent sur une immunochimiothérapie, c'est-à-dire une association d'anticorps monoclonal (qui permet de cibler spécifiquement les cellules tumorale) et d'une chimiothérapie combinant plusieurs drogues.
Ainsi, on peut espérer des taux de guérisons proches de 90% chez les patients jeunes (< 60 ans) avec des formes peu étendues alors que ce taux tombe à moins de 60% chez les personnes plus âgées ou dans les formes plus étendues.
Les LF (Lymphome Folliculaire) sont eux réputés comme incurables avec des rechutes fréquentes même si le pronostic global est plutôt bon avec des survies prolongées allant parfois au-delà de 15 voire 20 ans.
Concernant les Lymphomes de Hodgkin (LH), ils sont considérés comme des lymphomes à part de par leur présentation, et surtout ont un excellent pronostic, notamment dans les formes localisées.
L'âge médian au diagnostic des LH en France est de 38 ans chez l'homme et de 33 ans chez la femme. Le traitement fait appel à de la chimiothérapie souvent combinée à de la radiothérapie notamment dans les formes localisées.
Le pronostic est excellent avec des taux de guérison ≥ 90% notamment dans les formes localisées et chez les patients jeunes. Chez les patients plus âgés et/ou dans les formes étendues, les taux de guérison sont inférieurs, proches de 70%.
pour conclure
Dans tous les cas, la prise en charge d'un patient avec un lymphome doit se faire dans un service spécialisé et par des hématologues référents dans la prise en charge des patients porteurs de ce type d'hémopathie.
Enfin, soulignons l'intérêt de la recherche clinique dans la prise en charge thérapeutique des lymphomes avec l'apport de molécules innovantes et l'espoir d'améliorer le pronostic, notamment dans les formes les plus graves, ainsi que la qualité de vie pendant et après le traitement. A ce titre, il est indispensable de pouvoir proposer à tout patient porteur d'un lymphome un traitement dans le cadre d'un essai thérapeutique (lorsque celui-ci existe).
Enfin, soulignons l'intérêt de la recherche clinique dans la prise en charge thérapeutique des lymphomes avec l'apport de molécules innovantes et l'espoir d'améliorer le pronostic, notamment dans les formes les plus graves, ainsi que la qualité de vie pendant et après le traitement. A ce titre, il est indispensable de pouvoir proposer à tout patient porteur d'un lymphome un traitement dans le cadre d'un essai thérapeutique (lorsque celui-ci existe).
Informations du 04/08/2021