17 Juin - Journée mondiale du cancer du rein : une prise en charge à la pointe au CHU de Bordeaux

Le cancer du rein arrive en 3ème place, parmi les tumeurs urologiques et est en recrudescence, de l'ordre de 20 % en l'espace de 30 ans. Le service d'urologie, andrologie et transplantation rénale du CHU propose une prise en charge d'excellence avec des thérapeutiques innovantes. Il a notamment été le 1er centre à l'échelon international à avoir adapté la technique de néphrectomie partielle robotique pour proposer aux patients une prise en charge en ambulatoire. Il  est également l'un des premiers hôpitaux au monde à adopter l'impression 3D ! Enfin, en 2020, le CHU de Bordeaux est arrivé 1er au classement du Point pour la prise en charge du cancer du rein

Pour le traitement du cancer du rein, le CHU de Bordeaux possède une expertise reconnue à divers égards

- Le diagnostic, en combinant les techniques d'imagerie (Echographie, Scanner et IRM) mais aussi d'analyse anatomopathologique de biopsies, au besoin.
- La préservation de la fonction rénale par la mise en avant de méthodes thérapeutiques permettant de ne traiter que la tumeur en conservant le maximum de parenchyme rénal sain : chirurgie conservatrice (néphrectomie partielle) et techniques ablatives de radiologie interventionnelle (radiofréquence, cryothérapie).
- L'utilisation de techniques mini-invasives : chirurgie robotisée et laparoscopique, traitements de radiologie interventionnelle par voie percutanée.
- Le traitement médical oncologique des formes avancées avec possibilité d'accès à de nouvelles molécules pharmacologiques dans le cadre d'essais thérapeutiques.

Zoom sur des thérapeutiques innovantes

Le développement des nouvelles technologies (robotique, imagerie 3D) permet la mise en place de nouvelles techniques chirurgicales qui améliorent significativement la prise en charge des patients atteints de tumeurs rénales. Ces techniques allient efficacité dans le traitement du cancer et respect optimal de la fonction rénale. Elles peuvent également être associées à une meilleure information du médecin traitant et aux techniques d'éducation thérapeutiques. Elles visent notamment à : réduire l'impact de la chirurgie pour le patient, permettre la meilleure conservation possible de la fonction rénale, réduire ces durées d'hospitalisation et de convalescence, accroître les compétences du chirurgien pour ces interventions complexes, affiner la préparation des interventions. 

 

Le réseau médico-scientifique multidisciplinaire national UroCCR, soutenu par l'Institut National du Cancer (INCa), a été fondé en 2011. En accord avec les objectifs des plans Cancer successifs, ce réseau apporte à l'échelon national une structuration propice au développement de la recherche sur les tumeurs du rein.

UroCCR regroupe 37 équipes cliniques réparties sur le territoire national constituées de chirurgiens urologues, oncologues médicaux, radiologues, anatomo-pathologistes.
Avec plus de 11 700 patients, cette structuration en réseau permet aux équipes de différents établissements et spécialités de travailler sur des projets de recherche communs. Elle permet ainsi de fédérer les chercheurs travaillant sur la thématique du cancer du rein et stimuler le développement de nouveaux projets.
Le réseau est organisé autour d'outils communs : base de données partagée, collection d'échantillons biologiques. Il participe à la constitution prospective de la plus importante ressource nationale sur le cancer du rein en termes de données cliniques et d'échantillons biologiques.