chirurgie robotique : gynécologie

L'utilisation d'un robot en chirurgie gynécologique est d'un grand intérêt car cette spécialité correspond en France et dans le monde à une spécialité principale pour l'utilisation de la chirurgie robotique.
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Elle permet :
- de couvrir toute la chirurgie utérine ainsi que la chirurgie de l'endométriose et la chirurgie ganglionnaire en rapport avec les cancers gynécologiques.
- une diminution de la durée opératoire et des pertes sanguines pour les patientes.
- une prise en charge des patientes en surpoids.
-des interventions plus minutieuses (cancers lymphatiques).
-une diminution des laparotomies.
-pour les opérateurs : une diminution de la fatigabilité et un raccourcissement de la durée d'apprentissage pour les sutures ainsi qu'un effet subjectif de facilitation des gestes précis sur un champ opératoire fixe, tels que les curages ganglionnaires, en particulier lombo aortiques.
-une qualité d'exérèse en carcinologie.
-une visualisation en 3D.

Les principales indications actuelles de l'utilisation de ce robot en gynécologie sont :

• L'oncologie pelvienne
• L'endométriose sévère
• La chirurgie de la stérilité
•Certaines situations complexes d'hystérectomie pour pathologies bénignes, de myomectomies ou de prolapsus.
• Autres chirurgies : fistules, neuromodulation, malformations génitales
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Retour d'expérience Chirurgie robotique en gynécologie.

Dr Vanessa CONRI - Pr Jean-Luc BRUN - Pr Claude HOCKE


Pour les patientes

On retrouve une très nette diminution du saignement per opératoire qui est en règle minime en chirurgie robotique du fait de la précision des instruments et de la qualité de la dissection pouvant être menée grâce à la vision 3D.

Le confort post opératoire est amélioré car nous travaillons en suspension, ce qui réduit les contraintes au niveau de la paroi de l'abdomen.

Nous avons également noté une diminution du recours aux antalgiques en post opératoire.

Tout ceci entraine une diminution de la durée moyenne de séjour, un confort et une récupération optimisée suite à l'intervention chirurgicale.

Concernant le taux de complications, celui-ci n'est pas majoré par rapport aux techniques conventionnelles de coelioscopie.

 
« Les patientes ont toutes été revues en post opératoires et interrogées sur leur satisfaction. Ce critère a été favorable dans tous les cas et elles recommanderaient la même procédure. »


Pour le chirurgien

Nous avons débuté nos procédures par des interventions classiquement réalisées en gynécologie par voie coelioscopique comme les hystérectomies pour pathologies bénignes. Rapidement nous avons pu réaliser des procédures de plus en plus complexes notamment en cancérologie pelvienne (cancer de l'endomètre, curages pelviens, curage lombo-aortique de stadification), chirurgie du prolapsus et chirurgie de l'infertilité, grâce à l'acquisition rapide de la technique opératoire.

L'ensemble des praticiens soulignent le confort, l'ergonomie de la technique, la qualité et la précision des dissections menées et la facilitation de certains gestes d'apprentissage longs comme les sutures intracorporelles.

 
« A la lumière de notre expérience, la chirurgie assistée par robot a une place importante en particulier en oncologie pelvienne, dans le traitement chirurgical de la stérilité et de l'endométriose sévère. »
 

A titre d'exemple, l'oncologie pelvienne correspond actuellement à 60% de nos indications en chirurgie robotique.

La chirurgie robotique garde les avantages de la cœlioscopie : vision améliorée par effet zoom, qualité de la vision en 3D, morbidité diminuée, durée d'hospitalisation réduite, et retrouve ceux délaissés par la laparotomie : liberté de mouvements, rapidité d'exécution.

Pour la structure hospitalière

« Le projet de développement de la chirurgie robotique au niveau du service de chirurgie gynécologie et médecine de la reproduction est un projet porté par l'ensemble des médecins séniors.
Il est crucial pour la spécialité et permet de rester au top niveau de la prise en charge médicale et chirurgicale.
Il s'agit d'une décision stratégique pour l'établissement, permettant le renforcement du service de gynécologie et du CHU dans l'empreinte régionale du CHU au sein de la Nouvelle Aquitaine. »


Pr Claude Hocké,
chef de service de gynécologie gynécologique et médecine de la reproduction

Dr Vanessa Conri
Responsable de l'unité d'oncologie gynécologique

Pr Jean-Luc Brun
Responsable du CEFERCA (Centre des femmes à risque de cancer)

Centre Aliénor d'Aquitaine,
Pôle Obstétrique, Reproduction et Gynécologie
Groupe hospitalier Pellegrin
 
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