RDV FR3 La maladie de lyme
La borréliose ou maladie de Lyme est une zoonose (infection transmise à
l’homme par la piqûre d’une tique) d’origine bactérienne dont la
fréquence est estimée en France à 9,4 cas pour 100 000 habitants. Elle
est surtout répandue en Alsace-Lorraine et dans le Limousin.
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La
contamination humaine a lieu préférentiellement, en France, entre le
début du printemps et la fin de l’automne. Toute personne peut être
infectée surtout à l’occasion de promenades en forêt. Cependant, le
risque de transmission de la maladie, lors de la piqûre de tique, reste
faible (1 à 4% en Europe).
Dossier Santé Aquitaine : La maladie de lyme
Diffusion lundi 6 Octobre 2014 - Emission Midi Pile
Invité plateau : Pr Michel Dupon, chef du service
> service des maladies infectieuses et tropicales
Reportage : itw du Dr Hervé DUTRONC, PH,
> service des maladies infectieuses et tropicales
> service des maladies infectieuses et tropicales
Reportage : itw du Dr Hervé DUTRONC, PH,
> service des maladies infectieuses et tropicales
Chiffres clés
Maladie de lyme : en France à 9,4 cas pour 100 000 habitants
Le risque de transmission de la maladie, lors de la piqûre de tique, reste faible (1 à 4% en Europe).
Le risque de transmission de la maladie, lors de la piqûre de tique, reste faible (1 à 4% en Europe).
En cas de contamination, les signes cliniques évoluent en 3 stades
- Un stade primaire survenant 7 à 14 jours en moyenne après la piqûre de tique. La forme clinique alors observée est un érythème centré par la piqûre de tique et progressant de façon centrifuge. Cette lésion cutanée peut néanmoins passer inaperçue,
- Un stade secondaire qui n’apparaît qu’en l’absence de traitement du stade primaire et survient quelques semaines après ce stade. Les signes cliniques sont neurologiques (douleurs développées dans le territoire de la piqûre), articulaires (arthrites touchant les grosses articulations) et cutanés,
- Un stade tertiaire pouvant survenir des mois voire des années après la
piqûre de tique. Ce stade associe également des signes neurologiques,
cutanés, et articulaires.
La symptomatologique clinique étant très protéiforme, le diagnostic doit être confirmé par un examen sanguin à la recherche d’anticorps dirigés contre la bactérie inoculée lors de la piqûre
Ils apparaissent, en moyenne, 4 à 6 semaines après la piqûre. Cette recherche se fait habituellement en 2 étapes sous la forme d’un 1er test de dépistage qui doit, en cas de résultat douteux ou positif, toujours être confirmé par un 2ème test différent du 1er. Ces anticorps persisteront même après traitement et guérison de la maladie. En cas de signes neurologiques, il faut réaliser une ponction lombaire pour chercher la présence d’anticorps à ce niveau.
Le traitement repose sur la prescription d’antibiotiques dont les modalités dépendent :
- du stade auquel le diagnostic a été établi,
- des signes cliniques constatés par le praticien.
En fonction de cela, le traitement antibiotique sera prescrit par voie orale ou par voie injectable pour une durée variant entre 10 et 28 jours en moyenne. Il est parfois nécessaire d’y associer un traitement symptomatique.
La prévention repose sur la lutte contre les tiques, vecteurs de l’infection : port de vêtements longs et fermés, utilisation possible de répulsifs en zone où la maladie est particulièrement fréquente.
En cas de piqûre de tique, il est recommandé de la retirer le plus rapidement possible en utilisant un tire-tique (ne pas utiliser de substances comme de l’éther ou de l’alcool). La prescription systématique d’une antibiothérapie préventive après piqûre n’est pas d’usage. Il n’y a pas de vaccin disponible.
Contact
Pr Michel Dupon, chef du service> service des maladies infectieuses et tropicales
05 56 79 56 79
Auteur : Dr Hervé DUTRONC, PH,
> service des maladies infectieuses et tropicales
Information CHU de Bordeaux du 30/09/2014