Le mois de novembre est dédié aux cancers de l’homme. Au CHU de Bordeaux, les médecins se mobilisent ! #movember
Le cancer des testicules et de la prostate sont des maladies masculines dites silencieuses. Pour les détecter, il faut donc les "chercher". Une autopalpation testiculaire suffit pour déceler l'apparition d'un cancer. Le mois de novembre est l'occasion de donner de la visibilité à cette cause et surtout d'oser en parler ! Pour rappel, le CHU de Bordeaux est classé 4ème pour la prise en charge des cancers du testicule et 8ème pour la prise en charge des cancers de la prostate dans le questionnaire du Point 2020.
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Les progrès des traitements : moins d'effets secondaires
Diagnostiquées tôt, ces maladies se guérissent grâce aux progrès des traitements et des interventions chirurgicales. Les nouveaux traitements ont permis de faire progresser les diagnostics : les imageries sont aujourd'hui de plus en plus précises. Elles permettent de localiser la maladie dans la glande. Plus les traitements ont lieu tôt, moins ils seront lourds et peuvent préserver les organes.
- Le cancer du testicule, même s'il est rare, reste la première cause de cancer chez l'homme jeune (près de 2300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année). - -Quant à la prostate, c'est le cancer de l'homme le plus fréquent. En dehors de l'autopalpation pour le testicule, il n'existe pas de meilleure prévention. Mais les hommes jeunes hésitent à consulter, alors que le simple examen clinique en dit déjà long. Pour ce qui concerne la prostate, les médecins, aujourd'hui, proposent des dosages de PSA et un examen clinique
En 2020, le CHU de Bordeaux a examiné 7634 cas de cancers masculins, au cours de réunions de concertation pluridisciplinaire en cancérologie. Ces dossiers concernaient : 518 patients pour un cancer de la prostate, 84 pour un cancer du testicule.
« Pour une bonne prévention, pensez à l'autopalpation et au bilan prostatique. » Dr Amaury Daste, Chef de service d'oncologie médicale au CHU de Bordeaux
Sensibiliser aux cancers masculins par le biais d'évènements sportifs
Le 30 octobre, le docteur Amaury Daste oncologue au CHU de Bordeaux a donné le coup d'envoi du match entre l'Union Bordeaux Bègles et Clermont au stade Chaban-Delmas.
Zoom sur La préservation d'organe durant des pathologies tumorales (prostate, surrénale)
La qualité de vie des patients a toujours été une priorité pour l'équipe du service d'urologie et l'évaluation des conséquences urinaires et sexuelles des traitements fait partie intégrante de la culture du service. Cet engagement à favoriser la préservation d'organe plutôt que l'ablation systématique se renforce avec de nouveaux investissements et la possibilité d'accès à des techniques chirurgicales ou interventionnelles innovantes dans la plupart des domaines de l'urologie. Sont ainsi concernés des pathologies tumorales (prostate, surrénale..), mais aussi l'hyperplasie bénigne de la prostate, les prolapsus génito-urinaires, l'incontinence ou la maladie lithiasique. Des alternatives aux prises en charge chirurgicales « classiques » sont ainsi proposées aussi souvent que possible, après évaluation par l'urologue, et en concertation avec d'autres services du CHU comme la radiologie interventionnelle, la médecine nucléaire, la radiothérapie, ou l'oncologie médicale.EN SAVOIR PLUS EN VIDEO
Dossier santé : le dépistage du cancer de la prostate
Dossier santé : Interview du Pr Franck Bladou, urologue
Vidéo du lancement de Movember par Amaury Daste, chef de service d'oncologie
Vidéo sur le cancer de la prostate
Vidéo sur le cancer du testicule
Source des données : Centre de coordination en cancérologie du CHU de Bordeaux