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Le traitement des varices des membres inférieurs par radiofréquence
VIDEO. Les
traitements par radiofréquence sont une alternative innovante à
l'éveinage
Une technique innovante proposée au CHU de Bordeaux. Plus de 25% de la population souffre d'insuffisance veineuse superficielle
des membres inférieurs et personne ne sait « réparer » les veines
variqueuses. Jusqu'à présent, l'éveinage chirurgical était une
intervention chirurgicale pratiquée sous anesthésie générale ou
péridurale, douloureuse et nécessitant un arrêt de travail.
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LUNDI 18 février 2019SUR France 3 Aquitaine
Le thème : Le traitement des varices des membres inférieurs par radiofréquence, une technique innovante proposée au Chu de Bordeaux
L'invité plateau : Dr Sophie Skopinski, Praticien hospitalier, Service de médecine interne et maladies vasculaires
Le reportage : Dr Luc Moraglia, Praticien hospitalier, Service de médecine interne et maladies vasculaires et un patient
L'invité plateau : Dr Sophie Skopinski, Praticien hospitalier, Service de médecine interne et maladies vasculaires
Le reportage : Dr Luc Moraglia, Praticien hospitalier, Service de médecine interne et maladies vasculaires et un patient
EN QUOI CONSISTE UNE SÉANCE DE RADIOFRÉQUENCE ?
L'indication d'une radiofréquence est préalablement posée à la suite d'une consultation vasculaire avec réalisation d'un écho-doppler veineux des membres inférieurs : il s'agit d'une cartographie précise des varices. Réalisée en salle de radiologie interventionnelle sous anesthésie locale par le
médecin vasculaire, la radiofréquence est faite sous contrôle et guidage échographique.
On utilise une anesthésie locale par tumescence (injection de bicarbonates et de lidocaïne le long de la veine à traiter).
Elle a pour but de délivrer par voie endovasculaire une énergie thermique. Un cathéter est introduit directement dans la veine à traiter et diffuse segment par segment une température de 120°C, afin d'entrainer l'occlusion, la destruction et à terme la disparition de la veine traitée. L'application de l'énergie est pratiquement indolore et l'ensemble de la procédure nécessite environ une heure.
médecin vasculaire, la radiofréquence est faite sous contrôle et guidage échographique.
On utilise une anesthésie locale par tumescence (injection de bicarbonates et de lidocaïne le long de la veine à traiter).
Elle a pour but de délivrer par voie endovasculaire une énergie thermique. Un cathéter est introduit directement dans la veine à traiter et diffuse segment par segment une température de 120°C, afin d'entrainer l'occlusion, la destruction et à terme la disparition de la veine traitée. L'application de l'énergie est pratiquement indolore et l'ensemble de la procédure nécessite environ une heure.
photo et copyright CHU de Bordeaux
UNE TECHNIQUE QUI PRÉSENTE DE NOMBREUX AVANTAGES
Le principal avantage est le caractère peu agressif de la technique en comparaison avec la chirurgie : il n'y a pas d'hématome important, peu ou pas de douleur post procédure et pas de cicatrice. Le patient peut reprendre des activités normales très rapidement alors qu'avec une chirurgie, les arrêts de travail peuvent aller de 14 à 28 jours.
Information 14/02/2019- Sources : Journal Passerelles Dr Sophie Skopinski, service de médecine interne et vasculaire - juin 2018
Information 14/02/2019- Sources : Journal Passerelles Dr Sophie Skopinski, service de médecine interne et vasculaire - juin 2018