#RECHERCHE - Définition de l'utilisation des biomarqueurs sanguins pour la maladie d'Alzheimer
Une étude menée par Vincent Bouteloup (CHU de Bordeaux & BPH), sous
la direction du Dr Carole Dufouil (Inserm & BPH) et du Pr Vincent
Planche (CHU de Bordeaux & IMN), publiée dans JAMA Neurology :
https://lnkd.in/dcGtsrxN et présentée à l'AD/PD, a évalué la fiabilité
du biomarqueur sanguin ptau-217 pour détecter les lésions d'Alzheimer.
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#RECHERCHE - Définition de l'utilisation des biomarqueurs sanguins pour la maladie d'Alzheimer
Des équipes menées par Vincent Bouteloup, biostatisticien au CHU de Bordeaux et doctorant au Bordeaux Population Health (BPH, Inserm/Université de Bordeaux UMR1219), sous l'encadrement du Dr Carole Dufouil, directrice de recherche à l'Inserm et cheffe d'équipe au BPH, et du Pr Vincent Planche, neurologue responsable du Centre Mémoire Ressources Recherche (CMRR) du CHU de Bordeaux et chercheur à l'Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN, CNRS/Université de Bordeaux UMR5293) ont réalisé une étude afin d'évaluer la valeur prédictive positive du biomarqueur sanguin ptau-217, c'est-à-dire la probabilité qu'un patient ayant un dosage anormal de ce biomarqueur présente effectivement des lésions de maladie d'Alzheimer dans son cerveau.
Ces travaux, dans lesquels les auteurs ont pu montrer que cette valeur prédictive positive était très dépendante du tableau clinique initial des sujets, ont été publiés le 4 avril 2025 dans le JAMA Neurology et présentés le même jour à la Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson (AD/PD) à Vienne.
Ces travaux, dans lesquels les auteurs ont pu montrer que cette valeur prédictive positive était très dépendante du tableau clinique initial des sujets, ont été publiés le 4 avril 2025 dans le JAMA Neurology et présentés le même jour à la Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson (AD/PD) à Vienne.
🔑 Conclusion clé : la valeur prédictive de ce biomarqueur dépend fortement du profil clinique initial du patient. Utilisé seul, il peut entraîner des faux positifs. Cependant, intégré à une évaluation clinique rigoureuse (comme en consultation mémoire), il pourrait devenir une alternative moins invasive à la ponction lombaire pour un diagnostic plus accessible et précoce.
Pour consulter la publication : https://jamanetwork.com/journals/jamaneurology/fullarticle/2831276