Le projet d'un grand hôpital
Alors
s'imposa la nécessité de restructurer le site de Tastet-Girard qui
recueillait à son tour les critiques adressées à l'hôpital Saint-André
quant à sa vétusté et son inadaptabilité. Dans les années 1930, sous l'impulsion du maire de la
ville de Bordeaux, Jacques D'Wells, architecte urbaniste, soumit un
projet de grand hôpital moderne de 1 000 lits qui serait édifié dans la
partie Est du domaine de Pellegrin "qui présente des pentes bien
orientées sur le versant Sud de la vallée du Peugue dans le quartier
très aéré de Saint-Augustin".
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©CHU de Bordeaux
Centre de traumatologie
Pellegrin 1955
Mais l'idée d'un grand hôpital à Pellegrin ne cessera
de progresser dans les esprits et d'être évoquée lors des débats des
différentes assemblées consultatives ou délibératives du C.H.U. Tout
cela ne se concrétisa en terme de projet, que dans les années 1958-1960,
années d'application de la réforme hospitalo-universitaire, la
réalisation effective de ces projets n'intervenant que dans la décennie 1970-1980.
Semblable à la démarche du Professeur Demons qui cherchait en 1900 à la Cité des Cliniques à Moscou les nouvelles configurations architecturales qu'il appliquera lors de la réalisation de Tastet-Girard, une mission confiée à M. Mathieu, architecte urbaniste, se rendit dans les différentes villes européennes connues pour leurs réalisations hospitalières d'avant-garde.
Elle fit le constat "que les anciens hôpitaux, notamment de Bordeaux, établis dans un but de pure hospitalisation, s'étaient peu à peu équipés par l'adjonction désordonnée de bâtiments divers au fur et à mesure de l'évolution des techniques hospitalières".
Dès lors, les conclusions de cette enquête conduisirent les responsables hospitaliers vers une nouvelle réflexion quant à la programmation de services hospitaliers mieux adaptés et conformes aux impératifs techniques et médicaux contemporains.
Ainsi dans la période intermédiaire, divers projets furent réalisés : le pavillon de traumatologie confié au Professeur Louis Pouyanne en 1955 qui accéda rapidement à une forte notoriété, la clinique obstétricale du Professeur Mahon, ainsi que l'édification de bâtiments préfabriqués, préfiguration selon certains esprits chagrins du futur centre hospitalier, permettant de répondre aux difficultés de fonctionnement les plus aiguës des services médicaux et chirurgicaux.
Semblable à la démarche du Professeur Demons qui cherchait en 1900 à la Cité des Cliniques à Moscou les nouvelles configurations architecturales qu'il appliquera lors de la réalisation de Tastet-Girard, une mission confiée à M. Mathieu, architecte urbaniste, se rendit dans les différentes villes européennes connues pour leurs réalisations hospitalières d'avant-garde.
Elle fit le constat "que les anciens hôpitaux, notamment de Bordeaux, établis dans un but de pure hospitalisation, s'étaient peu à peu équipés par l'adjonction désordonnée de bâtiments divers au fur et à mesure de l'évolution des techniques hospitalières".
Dès lors, les conclusions de cette enquête conduisirent les responsables hospitaliers vers une nouvelle réflexion quant à la programmation de services hospitaliers mieux adaptés et conformes aux impératifs techniques et médicaux contemporains.
Ainsi dans la période intermédiaire, divers projets furent réalisés : le pavillon de traumatologie confié au Professeur Louis Pouyanne en 1955 qui accéda rapidement à une forte notoriété, la clinique obstétricale du Professeur Mahon, ainsi que l'édification de bâtiments préfabriqués, préfiguration selon certains esprits chagrins du futur centre hospitalier, permettant de répondre aux difficultés de fonctionnement les plus aiguës des services médicaux et chirurgicaux.
Le Tripode
En 1978, est mis en service le "Tripode"(terme du projet architectural qui sera très vite adopté par la population pour désigner ce nouvel établissement).C'était un élément du plan directeur élaboré dans les années 60-70, articulé en deux phases :
- réalisation de la maternité et de l'école de sages-femmes (effective en 1974), du Tripode à vocation chirurgicale, ainsi que création et réalisation dès 1974 d'un institut de formation aux carrières para-médicales.
- réalisation d'un second tripode à vocation médicale et pédiatrique.

©CHU de Bordeaux
Construction du Tripode 1973-1978
Si le projet de construction du premier tripode dans lequel d'aucuns
voyaient resurgir les "cathédrales hospitalières", il souleva des
objections, la pression des autorités hospitalières et universitaires
confrontées à des locaux inadaptés et désuets, et conduisit le conseil
d'administration à décider de la réalisation de ce projet qui sera
effective entre 1973 et 1978.
Alors que les projets particuliers concernant les services de pédiatrie suscitaient de vives controverses, la poursuite du projet général fut malmenée d'une part par les services du Ministère de la Santé Publique qui s'opposaient à la réalisation du second tripode et d'autre part par les conclusions d'une étude socio-économique et de faisabilité conduite par la direction générale du C.H.U. démontrant l'inanité d'un plan directeur qui concentrait sur un domaine restreint l'ensemble des équipements hospitaliers, généraux et techniques, et d'enseignement.

Vue générale du groupe hospitalier Pellegrin
©CHU de Bordeaux
Le plan directeur modifié en 1973 dans une vision plus large et plus équilibrée des espaces et des équipements permit non seulement la réalisation des différents projets du C.H.R. mais aussi de préserver l'avenir et les développements futurs, notamment la création de pôles hospitaliers techniques et scientifiques fort éloignés des conceptions des années 1970.
Alors que les projets particuliers concernant les services de pédiatrie suscitaient de vives controverses, la poursuite du projet général fut malmenée d'une part par les services du Ministère de la Santé Publique qui s'opposaient à la réalisation du second tripode et d'autre part par les conclusions d'une étude socio-économique et de faisabilité conduite par la direction générale du C.H.U. démontrant l'inanité d'un plan directeur qui concentrait sur un domaine restreint l'ensemble des équipements hospitaliers, généraux et techniques, et d'enseignement.

Vue générale du groupe hospitalier Pellegrin
©CHU de Bordeaux
Le plan directeur modifié en 1973 dans une vision plus large et plus équilibrée des espaces et des équipements permit non seulement la réalisation des différents projets du C.H.R. mais aussi de préserver l'avenir et les développements futurs, notamment la création de pôles hospitaliers techniques et scientifiques fort éloignés des conceptions des années 1970.