Ethique, bioéthique et Espace de Réflexion Ethique
L’Espace de Réflexion Ethique d’Aquitaine (EREA), installé depuis
2014, s’appuie sur un conseil d’orientation où sont représentés les
acteurs ou professionnels publics et privés du domaine de la santé
(soin, enseignement, recherche) et sur un comité exécutif qui assure la
mise en oeuvre des actions émanant du conseil d’orientation ou relevant
de sa propre réflexion.
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L ’éthique médicale est née avec le code de Nuremberg en 1947. Après les dévoiements engendrés par la folie totalitaire, il est mis fin à l’instrumentalisation de l’humain et rappelé la primauté de la personne et le respect de sa dignité. Ces concepts s’appuient, au plan philosophique, sur l’éthique.
Celle-ci relève d’une réflexion critique sur l’homme, son esprit, ses comportements et tente de définir, comme le dit Aristote, « les actions belles et bonnes, conformes à
la vertu, que doit pratiquer l’homme beau et bon ».
L’accroissement des connaissances dans le champ du vivant et les dangers qui en découlent, contribuent à forger, dans les années 1970, le concept de bioéthique. Il sous-entendra ce qui est bon pour l’homme et la société dans l’application des connaissances du domaine des sciences du vivant.
La bioéthique n’est pas une discipline au sens strict. Il s’agit d’une dynamique de réflexion qui intègre des approches multidisciplinaires (Philosophie, sciences du vivant, sciences et techniques, histoire des civilisations…).
Pr Bernard Bioulac, professeur émérite à l'Université de Bordeaux, membre de l'Académie Nationale de Médecine et Président de l'Espace de Réflexion Éthique d'Aquitaine
Lors de l’installation en 1983 du Comité Consultatif National d’Ethique, a été mis en exergue le fait que le progrès scientifique ou biologique devançait la réflexion morale et a fortiori la décision juridique.
Il existe déjà à cette époque dans notre corpus législatif des lois à valeur éthique :
Mais la nécessité de lois plus extensives sur la bioéthique se fait jour. Ainsi de 1993 à 1994, le Parlement vote les premières lois dites « bioéthiques » qui encadrent la procréation médicalement assistée, les dons et transplantations d’organes et l’utilisation des données nominatives. La fin de vie est écartée du débat et la première loi Léonetti n’est votée qu’en 2005. Elle sera reprise en 2015-2016 pour aboutir à la loi actuelle Léonetti-Claeys.
Même s’il est philosophique, scientifique et finalement politique, le débat sur l'éthique du vivant doit rester citoyen. Dans cet esprit, en 2012, le ministère de la santé crée les Espaces de Réflexion Ethique (ERE) au niveau régional ou interrégional.
Ces structures sont adossées aux CHU, leur rôle est de susciter et coordonner les initiatives en matière d’éthique dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.
Une de leurs missions est de contribuer à l’information et la documentation. A cet effet, ils doivent promouvoir les débats publics et rendre audible au citoyen la part de bienfait et celle de méfait dans le progrès scientifique.
Point important, l’Espace de Réflexion Ethique d’Aquitaine (EREA), installé depuis 2014, s’appuie sur un conseil d’orientation où sont représentés les acteurs ou professionnels publics et privés du domaine de la santé (soin, enseignement, recherche) et sur un comité exécutif qui assure la mise en oeuvre des actions émanant du conseil d’orientation ou relevant de sa propre réflexion l’EREA n’est pas un comité d’éthique, il ne donne pas d’avis en matière de casuistique. L’EREA s’efforce de diffuser l’information sur l’éthique du vivant pour la rendre accessible à tout citoyen ou professionnel.
En contribuant au journal Passerelles n°81 de juillet 2016, il s’inscrit dans l’explication de la Loi Léonetti-Claeys sur la fin de vie. Dans une même volonté il a organisé le 23 juin dernier un débat sur le don d’organes.
Celle-ci relève d’une réflexion critique sur l’homme, son esprit, ses comportements et tente de définir, comme le dit Aristote, « les actions belles et bonnes, conformes à
la vertu, que doit pratiquer l’homme beau et bon ».
L’accroissement des connaissances dans le champ du vivant et les dangers qui en découlent, contribuent à forger, dans les années 1970, le concept de bioéthique. Il sous-entendra ce qui est bon pour l’homme et la société dans l’application des connaissances du domaine des sciences du vivant.
La bioéthique n’est pas une discipline au sens strict. Il s’agit d’une dynamique de réflexion qui intègre des approches multidisciplinaires (Philosophie, sciences du vivant, sciences et techniques, histoire des civilisations…).

Lors de l’installation en 1983 du Comité Consultatif National d’Ethique, a été mis en exergue le fait que le progrès scientifique ou biologique devançait la réflexion morale et a fortiori la décision juridique.
Il existe déjà à cette époque dans notre corpus législatif des lois à valeur éthique :
- Loi Veil (1975)
- Loi Cavaillet (1976)
- Loi Huriet-Serusclat (1988)
Mais la nécessité de lois plus extensives sur la bioéthique se fait jour. Ainsi de 1993 à 1994, le Parlement vote les premières lois dites « bioéthiques » qui encadrent la procréation médicalement assistée, les dons et transplantations d’organes et l’utilisation des données nominatives. La fin de vie est écartée du débat et la première loi Léonetti n’est votée qu’en 2005. Elle sera reprise en 2015-2016 pour aboutir à la loi actuelle Léonetti-Claeys.
Même s’il est philosophique, scientifique et finalement politique, le débat sur l'éthique du vivant doit rester citoyen. Dans cet esprit, en 2012, le ministère de la santé crée les Espaces de Réflexion Ethique (ERE) au niveau régional ou interrégional.
Ces structures sont adossées aux CHU, leur rôle est de susciter et coordonner les initiatives en matière d’éthique dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.
Une de leurs missions est de contribuer à l’information et la documentation. A cet effet, ils doivent promouvoir les débats publics et rendre audible au citoyen la part de bienfait et celle de méfait dans le progrès scientifique.
Point important, l’Espace de Réflexion Ethique d’Aquitaine (EREA), installé depuis 2014, s’appuie sur un conseil d’orientation où sont représentés les acteurs ou professionnels publics et privés du domaine de la santé (soin, enseignement, recherche) et sur un comité exécutif qui assure la mise en oeuvre des actions émanant du conseil d’orientation ou relevant de sa propre réflexion l’EREA n’est pas un comité d’éthique, il ne donne pas d’avis en matière de casuistique. L’EREA s’efforce de diffuser l’information sur l’éthique du vivant pour la rendre accessible à tout citoyen ou professionnel.
En contribuant au journal Passerelles n°81 de juillet 2016, il s’inscrit dans l’explication de la Loi Léonetti-Claeys sur la fin de vie. Dans une même volonté il a organisé le 23 juin dernier un débat sur le don d’organes.
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Auteur : Pr Bernard Bioulac
Information juillet 2016 - Source : journal Passerelles n°81 de juillet 2016
Information juillet 2016 - Source : journal Passerelles n°81 de juillet 2016