Donner et recevoir un organe

A l'occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d'organes et le greffe, le CHU de Bordeaux et l'EREA se mobilisent : le 16 juin, émission Les experts sur France Bleu Gironde, le 20 juin, sujet "don et prélèvement d'organes" sur France 3 Aquitaine, le 23 juin, soirée débat "Donner et recevoir un organe" à l'Athénée Père Joseph Wresinski à Bordeaux.
Ce site utilise Matomo pour analyser votre navigation dans le respect du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Voulez-vous nous aider à améliorer le service offert en autorisant Matomo à collecter ces informations ? En savoir plus

  

donner_et_recevoir_un_organe_chu_bordeaux 
Copyright P Heraud
  

Emission les Experts

logo-france-bleu-seo

JEUDI 16 JUIN 2016
Donner et recevoir un organe
Invité : Docteur Julien ROGIER, médecin coordonnateur du prélèvement d'organes et de tissus - Pôle de Santé Publique
> Ecouter l'émission

francebleu


Emission Midi Pile France 3 Aquitaine

france3-1459514770LUNDI 20 JUIN 2016
Don et prélèvement d'organes
Invité plateau : Pr Bernard BIOULAC, Président de l’Espace de Réflexion Ethique d’Aquitaine

SOIRéE DEBAT

Soiree_debat_don_organe_chu_bordeauxJEUDI 23 JUIN 2016
Donner et recevoir un organe
Salle de l'Athénée Père Joseph Wresinski - Bordeaux
19h à 21h30
Différentes pistes de réflexion abordée avec les points de vue du médecin, philosophe et juriste
> Plus d'informations


Les premières greffes d’organes ont débuté dans les années 50 pour connaître un essor 10 ans plus tard. Cependant, on doit aujourd’hui faire face à la fois à une augmentation du besoin d’organes à greffer et à une pénurie de don d’organes.

Les raisons sont multiples : réticence des familles, méconnaissance de la loi …
Entre le prélèvement d’organe organisé par la loi et le don d’organe enraciné dans un principe de solidarité, des tensions suscitant une réflexion d’ordre éthique apparaissent. Celle-ci sera au cœur de la soirée débat organisée par l’EREA*. Au programme, le point de vue du médecin, du juriste et du philosophe (programme).                                     

En 2015, 5741 greffes ont été effectuées en France. Un chiffre encourageant mais néanmoins insuffisant. En effet, 13 831 personnes étaient en attente de greffe au 31 décembre 2015, un constat édifiant qui démontre une certaine réticence de la part des français à faire don de leurs organes.

Une situation qui pourrait être amenée à changer avec la loi du 26 janvier 2016 :
La nouveauté : les citoyens ne souhaitant pas être donneurs doivent désormais s’inscrire sur un registre national automatisé, contrairement à ce qui se faisait jusqu’à présent.

Une donnée à relativiser toutefois, puisque la loi bioéthique du 7 juillet 2011 qui encadre les conditions de prélèvements d’organes après la mort,  indique que le médecin se doit de recueillir auprès des proches l’opposition au don d’organes éventuellement exprimée de son vivant, dans le cas où le soignant n’ait pas directement connaissance de la volonté du défunt.

Soirée débat

Lors de la rencontre le 23 juin, différentes pistes de réflexion seront abordées : le point de vue du médecin, du philosophe et du juriste.
Le médecin occupe une place importante dans le processus de décision du don et du prélèvement d’organes. En découlent plusieurs réflexions : « A partir de quand peut-il considérer que la personne est décédée ? Doit-il ranimer un individu ou choisir d’en sauver un autre ? ».

Du côté des philosophes, deux positions s’affrontent. La position solidaire qui repose sur le devoir de prélèvement et la position individualiste qui prône l’indisponibilité du corps et par conséquent sa protection.

Quant aux juristes, le débat portera sur les mots du droit concernant le consentement, le don et le prélèvement d’organes.

Etre donneur

Il existe 2 types de donneurs :  
  • le donneur vivant
  • le donneur décédé.
 
Le donneur décédé peut être en état de mort encéphalique, décédé après arrêt circulatoire suite à un arrêt cardiaque inopiné ou décédé après un arrêt circulatoire contrôlé suite à la limitation ou l’arrêt thérapeutique. Dans la région, l’âge du donneur moyen est de 56 ans, donneur qui est la plupart du temps décédé en état de mort encéphalique (cela représente 90% des dons en France). Le donneur vivant se fait plus rare, seulement 10% des dons sont réalisés à partir d’une personne en vie, essentiellement pour le rein.
 

Pour être donneur

Il faut exprimer sa volonté auprès de ses proches. Cela garantit le respect du choix des individus souhaitant faire don de leurs organes
> Plus d’informations sur le site www.dondorganes.fr


Quelques chiffres en 2015

En Aquitaine, plus de 380 organes et 634 cornées prélevés
Au CHU de Bordeaux, 232 prélèvements, et 720 greffes (organes, cornée, moelle)



Plus d'informations

> Unité de coordination des prélèvements d'organes et de tissus
> Sujet sur le don d'organes (France 3 - Enquête de région)
> Greffes et dons d'organes au CHU de Bordeaux en 2014
> Espace de Réflexion Ethique d’Aquitaine

L’EREA* : Les Espaces de Réflexions éthiques ont pour vocation de susciter et de coordonner les initiatives en matière d’éthique dans le domaine des sciences de la vie et de la santé, dans chaque région.

Actualité 14/06/2016