RDV FR3 - Les maladies BPCO : BronchoPneumopathies Chroniques Obstructives
La BPCO est une maladie respiratoire chronique qui se caractérise par un
rétrécissement progressif des bronches, ce qui gêne le passage de l’air
et est une source d’essoufflement
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La BPCO se développe lorsqu’on inhale de façon répétée des substances toxiques et irritantes, comme la fumée de tabac, de cannabis mais aussi certains irritants professionnels. Cette inflammation des bronches et du poumon est responsable d’un vieillissement prématuré de l’appareil respiratoire.
On estime qu’environ 7,5% des adultes de plus de 40 ans sont atteints par cette affection respiratoire. On assiste à une évolution épidémiologique récente, avec deux constatations : plus de sujets jeunes atteints (avant 40 ans) et plus de femmes.
En France, environ 16000 personnes décèdent par an, à cause de cette affection avec une augmentation progressive de la mortalité chez les femmes.

La BPCO est une maladie insidieuse et peut évoluer à bas bruit avant l’apparition des symptômes. Les symptômes respiratoires peuvent être la toux, la survenue de crachats notamment le matin, l’essoufflement, la fatigue et la survenue de bronchites répétées. Ces symptômes doivent conduire le patient à consulter son médecin traitant, qui lui fera réaliser une mesure du souffle, seul examen permettant d’affirmer le diagnostic.
En l’absence de symptômes tout patient fumeur actif devrait bénéficier à un moment donné de sa vie d’une mesure du souffle, comme on prend la tension artérielle, par exemple.
Les risques potentiels de la BPCO sont l’évolution vers une insuffisance respiratoire chronique, et l’aggravation de maladies associées, notamment cardio-vasculaires. Il existe plusieurs stades de gravité de la maladie.
La maladie BPCO est une maladie sous-diagnostiquée, mal connue du grand public, pour laquelle une prise en charge adaptée existe. Les objectifs de la prise en charge sont de ralentir l’aggravation de la maladie et de soulager les symptômes. L’aide au sevrage tabagique demeure fondamental ainsi que la réhabilitation respiratoire (réapprendre à faire de l’exercice physique). Pour les patients les plus graves, la transplantation pulmonaire peut parfois être indiquée après un bilan spécialisé.
Dans ce contexte, l’observatoire PALOMB a été conçu afin de disposer de données exhaustives qui permettront de décrire la réalité de la prise en charge de la BPCO en Aquitaine et en Charente. Ce projet est soutenu par la fondation de l’Université et fédère l’ensemble des pneumologues de la région. Il sera étendu à terme aux médecins traitants. Il est prévu dans un second temps de créer un portail grand public afin que les patients disposent d’informations sur les ressources disponibles dans la région.
> service des maladies respiratoires - pôle cardio-thoracique
Université de Bordeaux, INSERM U 897, Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement (ISPED)
Information : 22 janvier 2014 ©CHU de Bordeaux
On estime qu’environ 7,5% des adultes de plus de 40 ans sont atteints par cette affection respiratoire. On assiste à une évolution épidémiologique récente, avec deux constatations : plus de sujets jeunes atteints (avant 40 ans) et plus de femmes.
En France, environ 16000 personnes décèdent par an, à cause de cette affection avec une augmentation progressive de la mortalité chez les femmes.

Dossier Santé Aquitaine : "Bronchiolite : conseils pratiques aux parents"
Diffusion : 27 janvier 2014 - Emission Midi Pile
Invité plateau : Pr Chantal RAHERISON-SEMJEN, PU/PH,
> service des maladies respiratoires - pôle cardio-thoracique
> service des maladies respiratoires - pôle cardio-thoracique
La BPCO est une maladie insidieuse et peut évoluer à bas bruit avant l’apparition des symptômes. Les symptômes respiratoires peuvent être la toux, la survenue de crachats notamment le matin, l’essoufflement, la fatigue et la survenue de bronchites répétées. Ces symptômes doivent conduire le patient à consulter son médecin traitant, qui lui fera réaliser une mesure du souffle, seul examen permettant d’affirmer le diagnostic.
En l’absence de symptômes tout patient fumeur actif devrait bénéficier à un moment donné de sa vie d’une mesure du souffle, comme on prend la tension artérielle, par exemple.
Les risques potentiels de la BPCO sont l’évolution vers une insuffisance respiratoire chronique, et l’aggravation de maladies associées, notamment cardio-vasculaires. Il existe plusieurs stades de gravité de la maladie.
La maladie BPCO est une maladie sous-diagnostiquée, mal connue du grand public, pour laquelle une prise en charge adaptée existe. Les objectifs de la prise en charge sont de ralentir l’aggravation de la maladie et de soulager les symptômes. L’aide au sevrage tabagique demeure fondamental ainsi que la réhabilitation respiratoire (réapprendre à faire de l’exercice physique). Pour les patients les plus graves, la transplantation pulmonaire peut parfois être indiquée après un bilan spécialisé.
Dans ce contexte, l’observatoire PALOMB a été conçu afin de disposer de données exhaustives qui permettront de décrire la réalité de la prise en charge de la BPCO en Aquitaine et en Charente. Ce projet est soutenu par la fondation de l’Université et fédère l’ensemble des pneumologues de la région. Il sera étendu à terme aux médecins traitants. Il est prévu dans un second temps de créer un portail grand public afin que les patients disposent d’informations sur les ressources disponibles dans la région.
Contact
Pr Chantal RAHERISON-SEMJEN, PU/PH,> service des maladies respiratoires - pôle cardio-thoracique
Université de Bordeaux, INSERM U 897, Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement (ISPED)
Information : 22 janvier 2014 ©CHU de Bordeaux